chacha & guit

bonjour à tous,

ça y est, les bonnes choses ont une fin... nous voici de retour à la maison!!!! 

un accueil formidable une première fois à 23h30 avec nos parents et une bouteille de pétillant dans le parking de l'aéroport et ensuite une deuxième fois avec les copains à 3h du matin à Loches, re pétillant!!!! quelle surprise

et nous avons ensuite terminé de ce voyage comme nous l'avions commencé, avec un bon repas en famille, miam miam...

et pour le plaisir, Dago et son mini lui...

ce coup ci c'est bien le dernier message....

Bonjour à tous,

Ça y est nous sommes à Lima et demain c’est retour à la maison !!!

Alors quelques petites choses sur le Pérou :

Il y a 29 millions d’habitants sur ce pays 2 fois plus grand que la France. C’est le 3° pays d’Amérique latine par sa superficie et le 2° plus pauvre (après la Bolivie). Le Pérou (comme la Bolivie) a 3 langues officielles : espagnol, quechua et aymara.

Depuis janvier 2008, le salaire minimum est de 550 soles soit 160€, mais beaucoup de péruviens sont encore en dessous.

Niveau histoire, jusque dans les années 1820 c’est quasi la même que la Bolivie (le pays ne faisant qu’un avant l’indépendance). Aujourd’hui le pays est une république démocratique où les présidents sont élus pour 5 ans (le dernier est Ollanta en 2011). Les femmes ont le droit de vote (et peuvent être élues) depuis 1955.

Bah et les Incas alors ????? la civilisation inca était présente au Pérou (en fait des régions andines et côtières de l’équateur au nord du Chili et de l’Argentine) du XIV° au XVI°s, les espagnols ayant tué le dernier Inca en 1572. Première réaction, de Chacha, « bah en fait c’est en même temps que nos rois en Val de Loire !!!! je voyais ça vachement plus vieux ». Même si cette civilisation (parmi une vingtaine en Amérique latine) a eu une durée de vie assez courte, elle a laissé des ruines monumentales…

Pour ce séjour péruvien, nous nous sommes concentrés autour de 2 grosses villes et avons rayonné autour.

Après avoir quitté le lac Titicaca, il nous faudra 12h de bus pour rejoindre Arequipa (2° plus grosse ville du pays avec 700 000hb) et là on pose les valises presqu’une semaine. La ville est très agréable… à chaque fois qu’on arrive dans une nouvelle ville on se dit « ah non, c’est celle là ma préférée». Là encore le soleil et la chaleur sont de la partie… cool. La première journée est consacrée à la visite de la ville avec toutes ses églises et surtout son couvent village de santa catalina (où habitaient 100 sœurs avec chacune jusque 3 servantes !!! avant que le pape mette un terme à ces privilèges au XIX°).

Ensuite on laisse nos sacs à l’auberge et on part 3 jours dans le canyon de Colca (le 2° plus profond du monde). Le premier jour départ 3h30 du matin (ça pique!!), vers 9h30 on est en haut du canyon, bon bah allez vaut descendre… nous sommes avec un groupe de 7 personnes et comme se sont les vacances en France on est tous français !!! on fait connaissance, ouf les gens sont cools (guit là encore est le doyen !!) nous mettrons 3 heures pour descendre les 1200m de dénivelés pour arriver dans le canyon, entre condors, vues superbes et bruit du rio en contrebas. On déjeune à « l’auberge » maison en terre cuite très sommaire, et chacun fait sa petite vie le reste de l’après midi. Soirée calme, dans le canyon pas d’électricité alors les gens vivent avec le soleil (et quelques groupes électrogènes).

Le 2° jour on rallie l’oasis, on reste dans le bas du canyon et c’est « relativement » plat !!! faut faire quand même attention, une route est en construction et les gars de chantier cassent la montagne à la dynamite, sauf qu’on passe par là !!! dès fois faut s’arrêter ou au contraire marcher beaucoup plus vite… arriver dans l’après midi à l’oasis, un PARADIS vert au milieu de la roche rouge !!! et dans l’auberge y’a même une piscine. Il doit nous falloir 6,3 secondes pour être en maillot dedans !!! le bonheur !!! le reste de l’après midi sera volley ball pour guit et lecture pour cha.

Et le dernier jour, bah faut remonter. Départ à 5h du matin à la frontale (pour éviter la chaleur du soleil) et c’est parti !!! Les 1200m de dénivelés en 7km de zig zag seront avalés par guit en 2H 30 et par chacha en 2H45 !!! on est pô pourri !!! On arrive en haut en même temps que le soleil et le petit dej est bien agréable. Retour sur Arequipa et au revoir à tout le monde.

On finira ce séjour à Aréquipa par une journée cool raoul entre balades, boissons en terrasses et magasins de souvenirs. Départ en bus de nuit pour 10h de trajet vers Cuzco.

Cuzco est là encore une ville magnifique « ah non, c’est celle là ma préférée » la place centrale avec ses 2 cathédrales est superbe. Et comme c’est très touristique, pas un tag, des bâtiments restaurés à la perfection, des fontaines et tout et tout. Notre mission est de savoir comment et quand aller au Machu Picchu. Depuis que nous sommes arrivés en Amérique Latine, c’est le point qui fait peur (inscription sur internet galère, paiement en 6h dans une banque péruvienne, train pour y aller hyper cher). On optera pour une des manières économiques, pas de train pour nous.

Mais avant ça, histoire de se mettre dans le bain, nous faisons 2 jours de visites autour de Cuzco pour voir les principaux sites incas de la vallée sacrée. Entre les ruines de Pisac, d’Ollantaytambo, les cercles d’agriculture de Moray et les salines de Maras on en apprend encore un peu plus !!! deuxième réaction, de guit « quoi ??? ils avaient pas la roue !!!!! c’est fou !!! ».

Ensuite départ vers le Machu Picchu, version économique donc !!! ça nous prendra 3 jours… 1 journée avec 7h de mini bus (dont 2h sur une route digne de celle de la mort en Bolivie, Chacha est tétanisée…) + 3h de marche le long de la voie ferrée. Le troisième jour, chemin inverse.

Et au milieu, ah la visite du Machu Picchu. Là encore en mode éco, on ne prend pas le bus pour y monter mais les 1715 marches… on arrive à 6h15 du matin là haut après 1h de grimpette. Wahou, c’est vraiment beau !!! en fait ce sont les ruines d’un village d’environ 1000 pers. Il reste pas mal de choses car les incas l’ont abandonné avant que les espagnols n’arrivent et comme il est assez inaccessible et loin de tout, les espagnols ne s’en sont pas trop occupés. On découvre les différents quartiers : habitations, religieux, paysans… les vues sur la vallée en contrebas sont époustouflantes !!! par contre il est difficile d’en savoir plus car les guides racontent tous des histoires différentes… on se balade partout où on peut, on en prend plein les mirettes !!! on y restera jusque dans l’après midi.

Après notre retour à Cuzco, là encore on a profité et visité la ville. Re bus de nuit enfin 22h de bus pour rejoindre Lima. Une journée de promenade mais uniquement dans le quartier du bord de mer et nous voilà prêts à décoller… à moins que…. Non allez on rentre….

Et enfin pour clôturer ces 7 mois de voyage, que dire…

Quel pays avons-nous préféré ??? impossible à dire, comment comparer l’Inde et l’Australie ou Singapour avec la Bolivie !!! y’a quand même des impressions qui ressortent :

L’Inde a été le plus gros choc, culturel, gastronomique, religieux… tout quoi… on y retournera

L’Asie du Sud Est (de la Thailande à Singapour) une vraie découverte, tout y est simple pour voyager, la vie pas chère et les gens cools… bah ouais, on y retournera aussi

L’Australie, le pays de la cool attitude, jamais de problème. Sydney est notre ville coup de cœur et si nous devions habiter à l’étranger pour le moment l’Australie c’est OUI… là encore : on y retournera

La Nouvelle Zélande, un no man’s land, pays pour les photos !!! la nature dicte tout. Est-ce qu’on y retournera ??? bah oui, on n’est pas allé sur l’ile du Nord !!

L’Amérique latine, là aussi une découverte, mais il faudrait diviser en 2, Argentine-Chili d’un côté, où le mode de vie est similaire au notre et Pérou-Bolivie de l’autre, où les gens sont vraiment plus pauvres. On a été très surpris par la beauté des paysages, on ne s’attendait pas du tout à ça. C’est tellement grand, comme on n’a pas pu tout voir, on est obligé d’y retourner.

Nous terminerons ce voyage comme nous l’avons commencé, avec un bon gros repas en famille.    

Merci à tous pour vos messages, ça nous a fait plaisir…

Pour ce dernier message, bons anniversaires à Carole, à Bibi, à Elise et à Anouk.

Et comme il reste plein de pays à visiter, peut être à une prochaine fois.

Bonjour à tous,

Le dernier message nous étions à Sucre. Nous sommes ensuite partis vers la capitale, La Paz en passant par Tarabuco où il y a un des plus grands marchés de Bolivie. C’est très sympa, car les indiens de différentes tribus viennent vendre et acheter de tout… du bonnet aux ânes, en passant par des ampoules et des tabourets en plastique. On ne connait pas les différentes tribus, par contre on voit bien l’importance des vêtements. La couleur, la forme du poncho, le bonnet ou  le casque déterminent la provenance des gens. On y passe un bon moment et ensuite zou dans le bus de nuit pour 14h de trajet.

On retire ce qu’on a mis sur les bus pourris. Notre bus est le plus luxueux qu’on ait eu depuis le début du voyage. On peut s’allonger complètement sur des sièges hypers larges avec tête de lit et petit rideau. On arrive frais comme des gardons.

La Paz est une ville de 2 millions d’habitants, qui a la particularité d’être la capitale la plus haute du monde. Les riches sont dans la vallée, où il fait un peu plus chaud et les pauvres sont partout sur les hauteurs des montagnes là où ça caille. Entre le bas et le haut de la ville, il y a 800m de dénivelé. Bon on n’aime pas trop. Pas de place sympa où se poser et les transports, une galère, chacun sa zone alors difficile de traverser la ville. Décision prise, on n’y restera pas.

Par contre, on profite d’être à La Paz pour aller voir les ruines de Tiwanaku à 1h30 de là. La visite était géniale, avec un guide très intéressant. En fait la civilisation des Tiwanaku était présente depuis 3000 ans en Bolivie avant de « fusionner » avec les incas au XV°. Encore aujourd’hui il reste plus de 36 tribus en Bolivie. Effectivement il vaut mieux un guide pour comprendre les bouts de pierre par terre formant pyramide et temple du soleil… ça donne un bon aperçu de ce qui nous attend au Pérou.

Allez on continue. Direction le soleil, la chaleur… les portes de l’Amazonie. Ahhhhhhhh bon c’est sûr il fait super beau depuis qu’on est arrivé, mais il ne fait pas super chaud à 4000m. On redescend donc de 2500m pour rejoindre Coroico (ville natale de la Lambada !!!). Heureusement pour nous il existe depuis 7 ans une nouvelle route… avant le seul accès était par la « ruta de la muerte » route de la mort. N°1 des voies les plus mortelles au monde avec une moyenne de 22 bus, camions et autres transports qui tombaient dans le ravin par an. Aujourd’hui cette petite route de 3m de large n’est utilisée que par les VTT.  La route pour arriver à Coroico est magnifique et plus on descend, plus on enlève les épaisseurs.

On trouve un hôtel dans un grand jardin avec vue sur toute la vallée, on remet les sandales et les casquettes. Nous rencontrerons dans le village Angelina et Julien (un gars bien né le 10 juin 1982) des tourdumondistes avec qui on discute un bon moment sur le trottoir puis autour d’une bière, puis autour d’une deuxième et enfin autour d’une fondue… ça fait du bien de partager les expériences et les ressentis sur certains pays. Et puis il fallait trinquer à ces 2 anniversaires communs.

Le lendemain, c’est à 4 que nous prenons la direction des 3 cascades, malgré les tentatives de dissuasion de l’office de tourisme (« c’est dangereux, y’a pas d’eau…. par contre je peux vous vendre une excursion »). On ne sera pas du tout embêté et on se promènera 5h, le long de la forêt. Les cascades cassent pas 3 pattes à un canard mais c’est sympa quand même de pique niquer au soleil. Pfff qu’est ce qu’il fait chaud, on avait oublié… bon bah apéro en terrasse. Le soir en se couchant c’est biafine (on est légèrement rouges) et anti moustique (ils piquent sévèrement ici). Nous finissons ce séjour amazonien par une journée farniente dans la piscine de l’hôtel. C’est beau l’hiver en Bolivie.

Et on continue à  nous diriger vers le Pérou. Prochaine étape Copacabana… oui oui en Bolivie sur les bords du lac Titicaca. C’est le lac le plus haut du monde (à 3800m et des brouettes) et il fait presqu’1,5 fois l’Indre et Loire, balèze le lac ! On y arrive pile le pire weekend de l’année… fête de la vierge + fête nationale. Des gens de tout le pays (Bolivie et Pérou) viennent faire des offrandes à la vierge mais surtout viennent y faire bénir leurs voitures. On peut aussi demander pour une nouvelle maison, voiture etc… nous on a demandé une nouvelle glof, on ne sait jamais (avis à ceux chez qui elle est garée, prévenez nous en cas de miracle !) On l’avait vu dans un reportage et on est content de le voir en vrai. Sauf que tous les hôtels sont complets au 7° on s’inquiète un peu. On finira dans un hôtel en cours de construction mais bon ça ira pour une nuit.

Les voitures sont hypers décorées et les gens courent après des « prêtres » pour avoir la bénédiction (moyennant finance). La voiture est ensuite hyper arrosée d’eau bénite et les proprios eux hyper arrosent l’évènement à la bière… c’est marrant.

On prend ensuite le bateau pour 2 jours sur la isla del sol (île du soleil). Après 3 changements de bateau, 30 minutes de retard, un bateau surchargé, ça y est nous partons. Ça rappelle des mauvais souvenirs laotiens à Chacha. 2h après nous arrivons sains et saufs au nord de l’ile. Après l’agitation de Copacabana, ici c’est le calme plat. Pas de voiture, pas beaucoup d’habitants, que des vaches, moutons, ânes et cochons. Nous passons la nuit et notre but est de traverser l’ile à pied et de reprendre le bateau du sud. Les vues sont magnifiques. On ne pensait pas l’eau du titicaca aussi belle et claire. On apprécie ce calme et cette belle marche le long de ruines Incas. On est content d’avoir laissé nos gros sacs à dos à Copacabana, car marcher à 4000m on sent qu’on s’essouffle plus vite. Et ça monte grave. 5h plus tard nous voici prêt à remonter dans le bateau. Retour sur le continent… et notre séjour en Bolivie s’achève, direction maintenant le Pérou.

Pour cette moitié du mois d’août, bons anniversaires à Ruddy, Lulu et mamie Raymonde.

Bonjour,

Et bien voilà, nous sommes en Bolivie et on adore ce pays !!!! du coup on va y rester plus longtemps que prévu, au moins une vingtaine de jours…

La Bolivie, c’est quoi son histoire ???

Les premiers habitants, personne ne sait trop d’où ils sont arrivés ? Asie ? Polynésie ? pfff ensuite ces habitants ont formés les premières tribus indiennes, Nazca, Tiwanaku…. Et se sont sédentarisés. Début XV°, les incas s’imposent et englobent ces anciennes tribus. Leur domination ne durera pas, les espagnols débarquent moitié du XVI°. La Bolivie (encore à l’époque appelé le haut Pérou) ne sera indépendant que vers les années 1820, grâce à Simon Bolivar et José Antonio Sucre. L’un donnera son nom au pays, l’autre qui sera le premier président donnera son nom à une ville. Aujourd’hui c’est Evo Morales le président, le premier amerindien de l’histoire.

La Bolivie c’est 10 Millions d’habitants pour un pays 2 fois plus grand que la France. Il y a énormément de richesse en sous sol, argent, zinc, plomb et bien sûr le lithium… pas évident de savoir comment bien exploiter tout ça. Et l’altitude, la partie sud où nous sommes actuellement ne passe jamais en dessous des 2500m et monte régulièrement jusque 5000m avec des pics à 6500m.

Ici les gens (60% d’origine indienne) sont tous de la taille de Chacha (hommes et femmes) et Guit est ravi, la Bolivie c’est le pays de la pomme de terre. c’est d’ici (enfin bolivie ou sud pérou) que Parmentier l’a ramené chez nous.

La langue officielle est l’espagnole, même si la langue des indiens le quechua est très très utilisée. Tout le monde rigole bien en voyant nos sacs, pulls, et tout et tout signé quechua de chez décat’.

Alors après un bus de nuit au départ de Salta, où il a fait très froid (les vitres ont gelées intérieur et extérieur) nous arrivons en Bolivie 6h30 du matin, il fait encore nuit. Nous retrouvons Caroline, Julie et Laurent rencontrés à Salta. Nous passerons la frontière ensemble et prendrons un taxi jusque Tupiza (à 5, c’est plus facile de négocier).  De Tupiza, notre but est de visiter le Sud Lipez et le salar d’Uyuni. On trouve facilement une agence et nous partirons dès le lendemain. Déjeuner et dîner avec nos cousins belges (Caro, Julie et Laurent). C’est fou les différences de prix !!! la Bolivie est le pays meilleur marché des 4 que nous visiterons (ouf ça nous rassure pour notre budget).

On avoue, on a un peu peur de partir 4 jours en 4X4 avec 2 personnes que nous ne connaissons pas. On n’a jamais fait d’excursion aussi longue… inch allah.

Et le miracle se produit !!!! Hélène et Vincent qui partagent notre véhicule sont très très sympas. Nous n’aurions pas pu mieux tomber. Et comble de la surprise, le véhicule des Belges avec en plus 2 français sont toujours avec nous. du coup en plus des paysage magnifiques, on rigole à fond les ballons. Un pensée pour la famille Renon de St Vincent, le jeu du 5000 à traversé les océans pour des soirées endiablées (merci).

On verra effectivement que le Sud lipez est une région magnifique. Là encore on ne s’attendait pas à de tels paysages si différents… des volcans à 6000m, des lagunes d’eau, de sels et même la laguna colorada (avec une eau toute rouge grâce à des algues) où viennent manger des centaines de flamands roses. Des traversées de pistes, de torrents, où effectivement il faut bien un 4X4… on se baignera même (avec 40 autres personnes) dans une piscine naturellement chaude à 34°C alors qu’en fait dehors il fait encore dans les moins. On s’en rendra compte car le temps de déjeuner, nos maillots de bain étendus dehors gèleront !!! nous verrons aussi des geysers fumants entre 100 et 200°C. A ce moment là, nous sommes à 5000m d’altitude. On ne fait pas les malins, ça va, mais parler et marcher en même temps, c’est pô possible. Il faut faire des choix… chacha arrête de marcher !!

Et le clou de ces 4 jours, c’est bien sûr le salar d’Uyuni. Le plus grand désert de sel au monde (2 fois le département de l’Indre et Loire) c’est dessous que le lithium tant convoité se trouve… des vues à couper le souffle, surtout avec le lever du soleil. On se croirait au ski !

Pendant ces 4 jours, nous aurons une cuisinière bolivienne extraordinaire avec nous tout le temps, Roselinda. Chaque jour un plat chaud différend, on goutera même du lama et tous les soirs de la soupe maison. Il faut dire que les nuits sont fraiches à 4600m, -30°C dehors et -8°C dans les dortoirs !!! on dort tout habillé avec bonnets et gants. Mais ça va, on n’a pas froid.

Arrivée à Uyuni, ça nous fait tout bizarre de nous retrouver à 2, surtout que la ville n’est pas très engageante… comme c’est très touristique (pour le salar) les gens ne sont pas aimables. Du coup départ le lendemain vers Potosi.

On passera 4 jours à Potosi. C’est agréable, il fait beau (bon encore un peu frais !!!) et nous sommes dans la ville de plus de 100 000 habitants la plus haute du monde (4090m) et surtout l’ancienne ville la plus riche du monde… grâce à ses mines d’argent. On se ballade dans les rues (les bâtiments coloniaux sont magnifiques), sur la place, on visite des musées (dont la casa de la moneda où était frappé la monnaie de toute l’amérique latine), et bien sûr on va voir les mines.

Yahoo c’est impressionnant. Ce qui est surprenant c’est qu’on peut faire des parallèles avec notre Histoire car c’est Charles Quint (ennemi de François I) qui le premier fera exploiter la montagne (le cerro rico) de potosi. Il décrèta Potosi, ville impériale. En 1545, sur 100% que représentait une brouette sortie de la mine, 85% était de l’argent et 15% ne valait rien, aujourd’hui l’exploitation continue mais les % sont inversés. Il y a encore 10 000 hommes qui travaillent dans cette montagne. Nous ferons cette visite dans les mines avec un ancien mineur qui a commencé à 13 ans et aujourd’hui tient son agence de visite (c’est moins fatiguant… dixit). Guit fera les 2 heures dans la mine, Cha n’en fera qu’une… les conditions sont quand même un peu dures, il fait noir, beaucoup de poussière, des fois il fait très chaud, l’altitude essouffle vite et on marche parfois à 4 pattes. L’angoisse monte chez Chacha.

C’est aussi à Potosi qu’on ira chez le coiffeur. « Bonjour, 2 coupes comme chez Jean Mary, por favor ?, ah vous ne connaissez pas, bon bah tant pis, on verra bien ». Résultat pas très probant pour Guit et encore moins pour Chacha. On verra ça au retour.

Nous continuons notre route vers Sucre. Ahhhhhhhh nous ne sommes plus qu’à 2790m d’altitude, la chaleur est de retour (Ça fait du bien de remettre les sandales) et surtout on n’est plus essoufflé à chaque pas.. On reste 5 jours à Sucre, la ville est magnifique toute blanche avec des églises à tous les coins de rues. On trouve une auberge super sympa où on peut prendre les repas dehors !! cool les petits dej au soleil. Là encore nous visiterons la ville, ses musées, ses marchés, ses magasins de souvenirs et on prend notre temps. On ira même à l’alliance française emprunter des bouquins. Que ça fait du bien de lire dehors.

Demain nous avançons vers la Paz en passant par le marché de Tarabuco.

Pour cette fin juillet et début août, bons anniversaires à Arthur et à Pôpô pioff’ et bo pôpô.

Gros bisous 

Bonjour à tous,

Alors, partis ou pas partis à cause de la neige ???? et bien pas partis !!! nous avons quitté Valparaiso le mardi au lieu du samedi. Mais pas grave du tout, puisque nous avons profité d’un weekend festif et randonnées organisé par Max, un français vivant depuis 6 ans ici. Une vingtaine de personnes de tous âges et toutes nationalités du club de marche de Santiago se sont rejoints dans notre auberge. 3 jours de belles balades dans la ville avec découverte du musée à ciel ouvert des graffitis, du port, de la fête de la San Pedro (le patron des pécheurs). Processions sur terre et sur mer avec des musiciens et danseurs endiablés, vina del Mar et bien sûr, des bons repas typiques arrosés de vin chilien tout en refaisant le monde… bref on a aimé Valparaiso !!!

Direction donc l’Argentine, petit point :

L’argentine c’est 41 millions d’habitants pour un pays 5 fois plus grand que le notre. Le pays s’étire sur 3700km. 92% de la population est catholique et 90% de la population est d’origine européenne. La deuxième religion ici c’est le foot !!! petit proverbe « tu peux changer de métier, de parti politique, de religion, de femme, mais jamais de couleur de maillot ».

L’histoire du pays commence très tôt avec les indiens vers 16 000 avant JC.  Ils vivent d’agriculture, de chasse et de pèche. Les conquistadores espagnols arriveront dès le XVI° siècle et commenceront à massacrer les indiens. Le pays sera une colonie espagnole jusqu’en 1816, date de son indépendance. Au début du XX° siècle, le pays encourage l’immigration des européens (d’où les 90%) avec notamment énormément d’italiens (qui ont introduit leur gastronomie, miam, miam). On dit même « les mexicains descendent des aztèques, les péruviens descendent des incas et les argentins descendent des bateaux ». Aujourd’hui c’est une femme qui est la présidente du pays (son mari l’a été avant elle) et l’Argentine est le 1° pays d’Amérique latine à avoir légalisé le mariage homosexuel.

Le trajet entre Valparaiso et Mendoza devait durer 7h. devait… sauf que tout le monde s’est rué à la frontière, et après 3h d’attente nous passons enfin et 3h plus tard c’est un accident de la route qui nous bloque encore 3h. Nous arrivons donc à 23h au lieu de 16h et une fois n’est pas coutume, nous cèderons aux avances des rabatteurs, il est tard, on n’a pas de pesos argentins… vendu.

La route à travers la cordillère était très belle, enneigée, vertigineuse avec ses virages. Mais contrairement à ce que l’on pensait nous ne montons pas très haut (3700m) et nous la finirons malheureusement à la nuit. Nous rencontrerons Ondine dans la voiture pour l’hôtel. Nous partagerons  un thé et un paquet de gâteau en guise de dîner. A Mendoza, nous irons surtout voir les bodegas (cave) car la ville n’est pas très chouette. Toujours avec Ondine, direction en bus local à Maipu pour une journée de visite à vélo. Les paysages sont très beaux, il y a tout autour de nous les sommets enneigés et les vignes. La rue où sont regroupées les caves fait une dizaine de km et est très passagère (avec des gros camions dommage). Nous nous arrêtons à une bodega où entre la visite, la dégustation de vin et le déjeuner de ravioles fraiches au soleil on a du mal à repartir. On est trop bien au soleil… on visitera le musée et retour à la ville.

La deuxième étape devait être Cordoba, mais il faut 10h de bus, on a peur d’être déçu car c’est encore une grosse ville et puis les prix ont « légèrement flambés ».  Les chambres ont doublées voir triplées en 1 ou 2 ans. On décide de ne pas faire ce crochet et d’aller directement à Villa Union pour la visite du parc de Talampaya (si là aussi, les prix n’ont pas flambés…).

13h de bus plus tard, nous sommes à Villa Union, petite bourgade de 4000 habitants. Bon là encore les prix ont flambés et se sont les vacances scolaires des argentins donc les chambres à 130 pesos sont à 300 !!! gloups !!! comme il est très compliqué de faire la visite seuls, nous allons dans une agence. Nous optons pour une visite avec une randonnée de 6h dans le parc et le canyon. Allez on sort le porte monnaie en peau de hérisson. Fabian de l’agence nous oriente vers une chambre chez l’habitant pas chère et effectivement très sympa.

Le lendemain, départ à 9h et avec nous il y a Fabian, qui sera notre guide et Valentin un tourdumondiste français. Nous arrivons à 10h au parc et c’est juste énorme et magnifique. La roche est rouge, le canyon flamboyant et les vues de haut impressionnantes. A chaque virage, on pousse tous des « wahoo ». Ce canyon est plus vieux que la cordillère et ici ont été retrouvés les plus vieux dinosaures. Nous apercevrons nos premiers animaux locaux, condors des andes, maras (sorte de lapin géant) et guanacos (sorte de lama). En plus le soleil est au rendez vous, la journée est parfaite. Nous rentrerons vers 17h avec plein d’images dans la tête et plein de poussière sur le visage. Nous profitons du petit village le lendemain, c’est sympa ici tout le monde nous dit bonjour.

Prochaine étape Salta, après 4h de bus, 9h d’attente au terminal et 10h de bus couchette, nous arrivons à 13h. Déjeuner, hôtel trouvé, hop mise en route du programme. Sauf que là encore le climat nous joue des tours. Nous devions repasser au Chili par Salta et la frontière est fermée à cause de la neige… grrrr… la décision est prise nous ne prendrons pas de risque, on réserve nos billets pour passer directement en Bolivie, malheureusement nous ne reverrons pas le Chili. Du coup on reste 5 jours à Salta et on loue une voiture pour 4 jours, histoire de visiter les quebradas (gorges) des alentours. 2 jours au Sud, 2 jours au nord. Nous ferons 1200km entre routes goudronnées, pistes, désert de sel et paysages à couper le souffle. Entre la quebrada de las conchas, la vallée de calchaqui, la quebrada de huamaca et tous les petits villages où nous nous sommes arrêtés, nous avons vraiment le sentiment de découvrir le pays. Y’a pas, pour nous faut sortir des villes.

 C’est donc ravis de toutes ces étapes que nous quittons l’Argentine pour la Bolivie (notre porte monnaie devrait aussi apprécier de quitter l’Argentine). Rassurez vous on n’a pas mangé que des pâtes, que nenni, la viande rouge est effectivement très bonne, les locros (sorte de cassoulet), les empenadas (chausson de pates fourré à la viande) aussi. Et comme on est dans l’hémisphère sud, le monde tourne à l’envers, guit apprécie les épinards et chacha le vin rouge….

Pour ce mois de juillet, nous souhaitons un très bon anniversaire à Porcy, JJ et Estelle, Caillasse, mémé Marinette, mamie Andrée, Stranch et félicitations aux nouveaux mariés Richard et Adeline (on vous embrasse bien fort).

Gros bisous à tous et à bientôt

Bonjour à tous,

Aujourd’hui un message court pour seulement 6 jours dans le centre du chili. On y retournera mais au nord et après l’argentine dans une dizaine de jours.

Le chili est un pays un peu plus grand que la France pour 16 millions d’habitants. Il fait plus de 4000 km de long pour une largeur moyenne de 180km (d’où 6 climats différents du nord au sud).

 86% de la population vit en ville, le salaire moyen en 2011 était de 625€ par mois.

Et c’est le pays le plus « européanisé » d’amérique latine.

Niveau histoire, le pays a été découvert par Magellan en 1520. Bien entendu les indiens étaient déjà là avant depuis bien longtemps. Le chili a été colonisé par les espagnols jusqu’en 1818 date de l’indépendance. Ensuite le pays a prospéré en exportant à tout le monde (et non juste en Espagne) son cuivre et encore aujourd’hui ses fruits, légumes, saumons (premier producteur mondial !!) et son vin.

Le pays connaitra entre 1973 et 1990 la dictature de Pinochet (qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’état). 1 million de personnes notamment des politiques quitteront le pays, les entreprises publiques seront privatisées, les paysans privés de leur terre, les salaires baissés, ce qui amènera une grande pauvreté de la population. Plus de 2000 personnes contestataires seront tuées.

Aujourd’hui le chili est une république gérée par un président. Il a d’ailleurs été le premier à avoir été présidé par une femme et aussi le dernier à légaliser le divorce en 2004.

Nous sommes arrivés à Santiago un peu déboussolés en vivant 2 fois la même journée !!! un peu perdu, quel heure est il, quel jour sommes nous ??? chose à laquelle nous n’avions pas pensé il y a 16h de décalage horaire avec la Nouvelle Zélande et les 3 premières nuits, on ne dort pas… de minuit à 6h du matin, on compte les bus qui passent dans la rue !! on n’est pas très actifs à Santiago. Heureusement que ce n’est pas notre ville coup de cœur, ça nous embête moins de flemmarder. Nous irons quand même voir les vues de la ville de la colline san cristobal, avec son fameux smog (fumée de pollution) et on se rend bien compte que la ville est au milieu des montagnes. On flânera sur la colline santa lucia, sur la plaza de armas (place centrale du quartier historique) et on visitera le musée nationale. On est étonné de voir des beaux monuments historiques coincés entre 2 buildings tous neufs. Il y a aussi des tags partout (et pas que des œuvres d’art), on a lu que la ville dépensait 15 millions d'€ tous les ans pour nettoyer les tags.

Et c’est vrai qu’on n’a pas l’impression d’être au chili. On imaginait un changement plus radical mais Santiago ressemble a une capitale de chez nous avec ses grands magasins, ses bus, métro, Mc do…

Après y avoir passé 3 jours on se dirige vers Valparaiso, en bord de mer, connue pour ses 45 collines qui encerclent la ville. C’est clair ça fait les jambes !!! notre maison d’hôtes est en haut d’une colline qui grimpe dur, ppfffff et autant beaucoup de collines ont leurs « ascensores » pas la notre, snif. La maison où nous sommes est tenue en ce moment par les enfants des propriétaires qui ont une petite vingtaine d’années et nous ne sommes pas beaucoup (c’est la basse saison), l’ambiance est très sympa, on a l’impression d’être comme chez nous. et ouf, enfin nous dormons la nuit.

La ville est très jolie avec ses maisons de couleurs et ses rues pentues avec toujours la vue sur la mer. Là aussi beaucoup de tags, mais des incroyablement beaux. Il y en a sur les maisons, les ponts, même les trottoirs. Et les chiens, des chiens partout des gros en plus, bergers allemands, husky, rott, guit est ravi … ils n’ont pas l’air bien méchants, mais sont toujours en meute de 4-6. Les gens les nourrissent sur les trottoirs, leurs mettent cartons et couvertures devant les maisons. Il y en a même avec des vêtements (les pauvres).

Nous faisons le tour de la ville avec les transports locaux du haut des collines pour avoir une belle vue en contrebas. C’est effectivement sympa, par contre les photos ne sont pas top entre le temps gris et les fils électriques partout. Ensuite nous prendrons les attractions de la ville, les ascensores qui sont en fait des funiculaires pour monter de la ville basse dans les collines, ça évite les marches. Il y a en une quinzaine, le plus vieux date des années 1880, le plus pentu monte avec un angle de 70° et le plus long fait 175m. on a passé ici 3 jours très agréables.

Normalement demain nous prenons le bus pour Mendoza en Argentine. Ce n’est pas gagné car la neige est tombée sur les sommets de la cordillère et aujourd’hui le bus n’est pas parti, la neige bloquant l’accès. On verra bien demain matin.

Aurons-nous pris le bus ou serons bloqué pour quelques jours ??? Vous le saurez au prochain épisode.

A bientôt,

Bises à tous

Bonjour à tous,

Ça y est, encore un retour à la case départ, on laisse le camion et se prépare pour un nouveau vol.

Mais bon avant ça, nous avons continué de visiter ce beau pays.

De Wanaka, où notre dernier message s’est arrêté, nous avons rejoint les villes de Fox et Franz Joseph Glacier pour voir les 2 glaciers du même nom. Ici aussi, les choses ne sont pas plus simples qu’ailleurs. Le parc national est bien entendu libre d’accès !!!! C’est une bonne nouvelle !!! Pouvons-nous monter directement sur la glace ?? Oui avec des chaussures à crampons. Super, où pouvons nous en trouver ?? Nulle part, il faut prendre une excursion !!! ah on se disait aussi…

Là encore on vous propose des excursions à pied (avec crampons), en hélicos qui se posent sur la glace ou en avions pour faire des survols. Merci, on va se contenter de faire les balades autour avec les différents points de vue. Par contre c’est sûr qu’ils sont énormes ces 2 glaciers, mais comme on s’arrête un peu loin c’est pas évident de se rendre compte de la taille réelle. Heureusement que des gens prennent les excursions et quand on les voit dessus tous petits, on comprend que c’est très très grand !!! les balades nous ont bien plu, entre forêt humide avec des palmiers fougères énormes et belles cascades.

Du coup on avait prévu 3 jours, 2 seulement suffiront. Nous avons ensuite continué notre remontée vers la côte. Ah on retrouve la mer !!! Nous passerons une soirée à Punakaïki connue pour ses pancakes rocks (on dirait des rochers faits de superposition de crêpes) on fera la balade autour et le soir promenade sur le bord de plage. En fait le village est tout petit, on se dit même qu’il s’est construit dû aux touristes qui viennent voir les rochers… il n’y a que des motels, 1 resto et 1 toute petite supérette !!!

Et là c’est le drame, il pleut !!!! on se couche et on se lève avec la pluie (on découvre d’ailleurs que le camion prend un peu l’eau…) allez, ça ne va pas nous arrêter, en route vers Nelson. On y arrive, sous la pluie, et bon bah on fait le tour de la ville en 3 heures… voilà voilà… chacha rigole devant une plaque datant de 1942 pour le centenaire de la construction de la ville !!!! c’est vrai que niveau monuments historiques, y’a pas grand-chose à se mettre sous la dent.

Zou, on reprend la route vers Picton. La ville la plus au nord de l’île du sud. C’est d’ailleurs ici qu’arrivent les ferries de l’île du nord. Pour y arriver, nous prenons une route très belle le long du littoral vallonné, la queen charlotte drive (ça s’invente pas…) malheureusement avec la pluie et  la brume on ne voit rien du tout !!! nous qui devions faire un parcours avec le camion au milieu des fjords, c’est loupé, tellement le ciel est bouché !!! on s’arrêtera le temps d’une nuit avec une ballade dans la baie de la marina et le temps de goûter aux fameuses moules vertes géantes !!! pas mauvaise du tout.

Bon se serait sympa que la pluie s’arrête, c’est vrai que ça limite quand même les sorties. Prochaine étape Kaikoura !! la route que nous empruntons passe entre montagnes, vallées, troupeaux, vignes et littoral. Et à 30km de la ville, nous croyons voir un phoque sur le bord de la route sur les rochers à coté de la plage. Stopppppppppppppp !!!! et oui pas d’erreur, mais ce n’est pas un phoque mais une colonie entière de plus 400 individus sur 4km. Pas d’erreur aussi à l’odeur, ça fouette grave !!! on passera une bonne demi heure à les regarder entre ceux dormant à 2m de la route sur le gazon, ceux jouant dans l’eau et ceux se grattant sur les rochers.

On y retournera même l’après midi car la proprio du camping nous explique que les petits (pendant que les mères vont pêcher) remontent de la plage (en passant sous la route) jusqu’à une cascade où ils s’amusent. Effectivement ils sont une bonne trentaine dans un tout petit trou d’eau et ça arrive constamment par la rivière… ils ne sont pas du tout peureux, et essaient de venir nous voir. C’est juste extraordinaire d’être à 3m de ces animaux et très marrant de les voir évoluer.

Kaikoura est surtout connue pour ses cachalots qu’il est possible d’observer en bateau. Après hésitation, nous ne ferons pas cette croisière car les conditions météos ne sont toujours pas bonnes, il y a des creux de plus de 2m dans les vagues (ce qui freine énormément chacha) et le prix là encore est super élevé… environ 200€.

C’est pas grave, on fera quand même la balade au bout de la péninsule avec une très belle marche sur la côte et là encore des phoques en veux tu en voilà. Ceux habitant dans Kaikoura sont encore moins peureux et dorment carrément sur le chemin de randonnée.

Avant dernière étape de ce séjour, puisqu’on a passé un jour de moins dans les glaciers, nous le passerons dans l’eau chaude des sources de Hanmer Springs !!! un régal, les sommets enneigés en toile de fond, un grand soleil (de retour !!) 10°C dehors et des piscines allant de 28° à 42°C… ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh le bonheur. Par contre nous apprendrons à nos dépends qu’il ne faut pas mettre les bijoux en argent dans une eau hyper chargée en souffre. Nos alliances ressemblaient à de vieilles rondelles rouillées…

Et enfin Christchurch. Nous savions que la ville avait été touché par un tremblement de terre, mais en fait c’est 2 gros en 6 mois… il y a eu énormément de dégâts et environ 200 morts. Le centre ville est complètement inaccessible (c’est comme ci à Tours on fermait le vieux quartier de la rue nationale aux halles jusqu’aux tanneurs). Plus de 50% des habitations du centre ont été jugées inhabitables ou les gens résignés sont partis d’eux-mêmes. On se croirait dans une ville après la guerre, partout ça démolit. Il faudra entre 5 et 10 ans pour que la ville s’en relève. Donc plus de cathédrale à visiter, plus de tramways, plus de musées !!!! pour une fois qu’il y avait des vieilles pierres, ce sont les plus fortement touchées. On fera quand même le tour des barrières et on se promènera dans le nouveau quartier commerçant, fait de containers.

ici, tout ce qui est en rouge est interdit.

Et voilà, déjà l’heure du départ…

Petit bilan sur ce beau pays :

-        La nature est omniprésente et le pays encore super sauvage

-        Les gens sont tout le temps en short et tee- shirt (même quand il gèle) et les écoliers en bermuda ou jupe

-        On sent les gens plus « rudes » surement aussi dû au climat. Certains font un peu bucheron…

-        C’est très rural… sur 1 millions d’habitants, 500 000 sont dans 3 villes !!

-        On n’a pas trouvé beaucoup de mammifère terrestre. Par contre beaucoup d’animaux marins et d’oiseaux

-        Des terrains de rugby partout

-        Ici quand il gèle, ils ne salent pas les routes, ils gravillonnent !!!!! charmant pour les pare brise…

-        Les paysages traversés en voiture sont incroyables. Chaque virage c’est un nouveau « wahou » dans le camion. Pas la peine de prendre des excursions, simplement se balader suffit à en prendre plein les yeux.

-        C’est comme en Australie, quand on leur demande où ils ont déjà voyagé, bah nulle part, pourquoi aller ailleurs !!

Demain donc départ vers Santiago du Chili. Cela veut dire aussi, dernier continent, dernière ligne droite… mais n’y pensons pas trop vite !!! pour la petite histoire, nous décollons le 24 juin à 16H de la nouvelle zélande et arrivons le 24 juin à 11H au chili… on devrait être barbouillés.

Bonnes vacances à tous les élèves, étudiants et profs !!!!! on vous souhaite un grand soleil pour ces 2 mois.

Biz à tous

Chacha et guit

Bonjour à tous,

Merci pour vos messages d’anniversaire à la nouvelle trentenaire.

Nous voici en Nouvelle Zélande depuis une dizaine de jours.

Allez ça faisait longtemps, un petit point historique et divers du pays.

La Nouvelle Zélande se sont 2 îles (nord et sud). Le pays est 2,5 fois plus petit que la France et l’ile du sud (celle que nous visitons) est 4 fois plus petite. Au début nous pensions qu’il y avait au moins 10 millions d’habitants, mais plus on roule plus on se dit qu’ils doivent être moins, on voit personne !!! en effet en tout il y a 4 millions d’habitants et 1 million sur l’ile du sud. Par contre faute d’habitants, il y a des moutons partout, 12 moutons pour 1 habitant soit 12 millions sur l’ile du sud….

Le salaire en 2009 était de 1900€ par mois, 50% de la population est catholique, les maoris représentent 14% de la population et 80% de la faune et la flore ne se trouve nulle part ailleurs !!!!

La Nouvelle Zélande a été découverte par James Cook (comme l’Australie) en 1769. Encore un pays à l’histoire courte, colonisé par les anglais. Contrairement aux aborigènes, le rapport avec les maoris a été complètement différent. Chacun a rapidement trouvé ce qu’il pouvait apporter à l’autre et en1840 un accord a été signé avec les droits et devoirs de chacun (colons et maoris). La date de signature de ce traité est le jour de fête nationale. Les maoris sont très très bien intégrés, on ne sent aucune différence et le pays est fier de cette culture qui existait déjà avant leur arrivée.

Le pays a ensuite évolué rapidement grâce notamment au commerce des moutons (laines et viandes) et des produits laitiers (vaches). Ils ont été les premiers dès les années 1880 a exporté des produits frais en Angleterre via paquebots réfrigérés.

Malgré leur indépendance, ils restent très proches de l’Angleterre (la reine est sur les billets, comme en Australie). Ils se considèrent même comme des anglais, mais en mieux !

Donc nous voici en plein hiver dans l’hémisphère sud. Les vêtements d’été sont au fond des sacs à dos, snif… nous avons récupéré notre nouveau camion à Christchurch et wahou quel camion. On avait pris le modèle au dessus pour pouvoir braver l’hiver et nous voilà avec un véhicule de 7m de long !!!! avec douche et WC et le plus important le chauffage !!! les températures la journée sont entre 6 et 10°C et la nuit entre 3 et -4°C. On prend notre rythme hivernal avec des départs pas avant 10h le matin (sinon y’a du verglas et on glisse !!!) et la nuit tombe à 17h. les journées sont courtes mais bien occupées car pour le moment nous avons du soleil tous les jours et le soir c’est cuisine (soupes, potée, bœuf carottes, fini les BBQ).

De Christchurch, nous sommes allés vers Akaroa, une ville française (magnifique vous vous en doutez d’avance) car à 2 jours près la Nouvelle Zélande était française (on a toujours un train de retard, dommage).

Nous prenons aussi, avec ce premier trajet, conscience de la beauté des paysages et de la nature. Amis des grands espaces sauvages, bonjour !!! le pays n’est que montagnes, vallées, prairies, le tout entouré et traversé d’immenses étendues d’eau. Bref, Akaroa est un très joli village et c’est en croisière que nous découvrons la baie et les montagnes alentours. C’est juste impressionnant et magnifique, on aura même la chance de découvrir les dauphins Nelson, plus petite espèce au monde (1,50m) uniquement présente en Nouvelle Zélande.

On sent que ce pays va beaucoup nous plaire !!!! chaque endroit où l’on regarde mérite une photo !!!

Nous continuons ensuite vers Dunedin, porte d’entrée de la péninsule de Banks et la baie d’Otago. Selon notre bouquin, c’est la faune la plus accessible… ah oui en voiture pas pour notre porte monnaie. Dommage nous ne verrons pas les pingouins aux yeux jaunes et les albatros royaux tous visibles qu’ici dans le monde, bien sûr !!! il faut débourser 150€ pour les voir. Bon certes, en gérant les colonies d’animaux, ils les protègent, mais c’est quand même un peu cher pour nous. On verra un peu les albatros volés du parking (la looze).

Du coup c’est un peu déçu que nous continuons notre route vers le parc national des fjordlands. Direction la ville de Te Anau, au bord du lac du même nom (lac de 60km de long et 300m de profondeur) pour savoir comment rejoindre les fjords de Doubtful et Milford sound. Là encore on comprend qu’il va falloir raquer…. On peut y aller en bateau, en hélicoptère, en hydravion…. Euh et avec notre camion on peut pas ??? non, ah d’accord !!! on sort notre porte monnaie en peau d’hérisson et on opte pour le bateau sur le milford sound (c’est un des lieux de tournage du seigneur des anneaux) et on ne regrette pas du tout, on le referait sans hésitation. Nous sommes sur le fjord au milieu de l’eau, au porte de la mer, au milieu des montagnes et des chutes d’eau c’est magique. C’est dur de trouver les mots pour partager notre ressenti. Guit restera sur le pont tout le long, regardant partout !!! les photos parleront mieux et là encore nous serons accompagnés par les dauphins, ce coup ci les plus gros de Nouvelle Zélande (4m).

On profitera aussi de Te Anau et du lac en se baladant.

Prochain arrêt, Queenstown, au bord d’un lac, le Wakatipu. Toujours impressionnant avec ses 77km de long et ses 360m de profondeur. Et sur la route des moutons, des moutons encore des moutons et ah des vaches et des cervidés. on ne croise pas beaucoup de villes !!! Queenstown est très sympa, c’est la ville de station de ski avec ses restos, ses bars et ses magasins. On passera une soirée animée dans un bar pour le match de rugby Nouvelle Zélande vs Ireland…Ici les stations de ski sont en dehors des villes, elles ferment en fin d’après midi et hop tout le monde redescend en ville à 30km des pistes. Et y’a déjà de la neige, on ne résiste pas et chacha passera sa journée d’anniversaire sur les pistes de coronet peak. Ça fait bizarre de skier à la mi juin…

Comme on s’y plait bien, on y restera plusieurs jours entre randos, balades dans la ville et ski.

Nous rejoindrons ensuite la ville de Wanaka, au bord du lac Wanaka (on ne s’en lasse jamais…) du même gabarit que les 2 précédents. Il y a une super rando à faire pour aller voir un glacier, mais là encore on nous dit qu’il faut prendre un tour pour y aller… y’en a marre de tout le temps payer et des prix exorbitants, rien n’est à moins de 60€ !!! les offices de tourisme essaient toujours de nous décourager et de vendre des excursions. Qu’à cela ne tienne, on se renseigne ailleurs (à l’équivalent de notre ONF) et en fait on peut le faire seul, ahhhhhhhhhh une bonne nouvelle, faut juste rouler 30 km sur un chemin au milieu des troupeaux et traverser 8 rivières en voiture pour y aller… on le tente et ça passe, les rivières sont toutes petites. La rando est très belle et nous emmène au pied du glacier Rob Roy, avec en prime craquements et avalanche !!!

Même si dans le message on se plaint des prix des visites (on est français…), nous sommes conscients que cette politique minimise l’impact des touristes sur la faune et la flore et ça en vaut la peine. Mais certaines fois c’est rageant, on sent que le business est prioritaire.

Vous l’aurez compris, c’est encore un pays que l’on apprécie beaucoup pour le côté nature et no man’s land. Et les néo zélandais sont très sympas, les gens discutent volontiers avec nous.

Pour l’anecdote, La palme du super supporter revient à guit qui s’est levé à 3h30 du matin pour voir en direct le premier match des bleus pour l’euro.

Pour cette 2° quinzaine de juin, bons anniversaires à Théotime, Sansan, Corentin, Jérémy, Lizette, Annabelle et Tof.

Et bienvenue à la petite Elsa.

A bientôt,

Bisous et allez les bleus

Bonjour à tous,

Et bien voilà notre séjour australien qui touche à sa fin. Demain matin nous prenons l’avion pour la nouvelle Zélande.

Depuis le dernier message, nous avons continué notre descente pour rejoindre Sydney. Nous avons bien ressenti dernièrement que de l’automne on passe à l’hiver, plus on descend, plus il fait frais et gris.

Alors de Noosa, nous sommes allés à Surfers Paradise. Et là oh surprise on n’avait jamais vu ça encore en Australie. Normalement les stations balnéaires sont de taille raisonnable avec des petites maisons en bord de plage, ici c’est tout l’opposé !!!! des grattes ciels à perte de vue juste en bord de plage et c’est ça tout le long de la gold coast, soit 60km !!!! c’est complètement fou !!!

On y passe la journée, on BBQ sur le bord de plage et on repart.

Prochain arrêt, Byron Bay, nous en avons entendu que du bien alors on y croit. Effectivement c’est très très sympa. Petite ville babacool de 7000 habitants. Bon y’a quand même des babas cool un peu restés perché très haut, mais le centre juste en bord de plages magnifiques ça nous va. Malheureusement pour nous, le 2° jour il pleuvra averse du matin jusqu’au soir. On sort quand même et on va dans le parc autour pour faire la balade du phare. Nous sommes ici au point le plus à l’Est de toute l’Australie… mais on est trempés…

Le lendemain, ouf le ciel est bleu et le soleil brille. On profite des commerces de bord de plage et allez on se dit que c’est peut être notre dernière baignade alors on n’hésite pas.

Et on a eu raison puisque nous avons de la visite dans l’eau, les dauphins ne sont pas loin et un a décidé de venir dans les bancs de poissons qui se trouvent dans nos pieds. C’est génial, il n’a pas l’air gêné du tout par les baigneurs. Enfin ça dure 20 secondes. Nous en reverrons 2 autres plus tard pareil à 10 mètres du bord dans les vagues. Chacha est tout contente…

Du coup ça nous donne envie d’aller voir plus près les dauphins et les baleines (elles migrent en ce moment en passant par l’Australie). Direction la baie de Port Stephens où vit une colonie d’environ 100 dauphins et d’où il est facile aussi de voir les baleines. On y arrive en fin d’après midi sous une pluie battante. Bon bon bon… à l’office du tourisme on ne nous laisse pas beaucoup d’espoir, la météo n’est pas bonne (Ah bon ??), la mer est démontée, aucun bateau n’est parti aujourd’hui. Il faut revenir le lendemain matin. Et bis repetitas, aucun bateau ne part !!!! Dommage pour nous, il faut malheureusement avancer… nous faisons quand même le tour de 2, 3 petits villages de la baie. C’est très joli, cette baie avance d’environ 25km dans les terres. 

Tant qu’à avoir froid autant l’avoir pour de bon… direction la montagne dans le parc des Blue Mountains. On passe du bord de mer à 1100m d’altitude. Les températures sont autour de 10°C la journée et 0°C la nuit. C’est bien ça nous met en bouche pour la Nouvelle Zélande. On arrive le matin sous la pluie (grrrrrr) et on récupère les infos des balades. Bon le temps se lève vers midi, nous partons faire la balade la plus connue du parc avec les vues sur les « 3 sisters ». nous marcherons un peu plus de 4heures sur la crête et dans la vallée avec 1800 marches. Et oui pour descendre dans la vallée c’est soit les marches, soit un petit train ou un téléphérique. A pied, on économise 40$ et c’est plus sympa. Les vues sont magnifiques, on traverse des parties de forêt tropicale, des petites chutes d’eau, des « champs » de palmiers fougères. Comme il fait pas chaud nous avons trouvé une auberge qui accepte qu’on dorme sur le parking (moyennant finance) et qu’on utilise les douches, la cuisine… on est au chaud et dans le salon, ya même un feu de cheminée… vive la montagne.

Le lendemain, nous partons un peu plus loin pour faire la balade des cascades. C’est parti pour encore des marches, toujours entre crêtes et vallée. C’est juste énorme. Il y a de l’eau partout, ça nous goutte dessus, on marche a flanc de falaise à ras des cascades. On est ravi de cette balade. Et les oiseaux nous accompagnent tout le long avec leurs couleurs et leurs chants. Après 4h, on est rincé !!!

Et voilà, retour ensuite à Sydney. Nous avons redonné le camion et ça fait bizarre de se retrouver en métro.

Et maintenant le petit bilan…

Nous avons vraiment aimé ce pays, on comprend les gens qui viennent habiter ici. Entre le soleil, les plages, le surf, la vie parait bien facile.

Quelques petits trucs qui nous ont marqué :

-          Tout ici est plus grand et plus gros. Les 4X4 sont énormes, les canettes font 37,5cl (contre 33cl chez nous), les yaourts font 200g (contre 125g chez nous).

-          A l’automne, il y a certains arbres qui perdent non pas leurs feuilles mais leur écorce.

-          L’eau qui s’écoule de l’évier tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre

-          Dans les australiens que nous avons rencontré, très peu sont allés à Ayers Rock. Les habitants des bords de mer s’enfoncent peu dans l’outback. Et l’australien voyage dans son propre pays, il est australien, pourquoi irait il ailleurs ???? ils sont d’ailleurs très patriotiques, drapeaux aux maisons, aux voitures, affiches sur les bords de route pour soutenir l’armée…

-          L’australien aime la viande très très cuite avec beaucoup de patates !!!

-          Nous avons en tout parcouru 10 150km en 5 semaines !!! et pour rassurer mamie Raymonde, aucun kangourou n’a été blessé pendant la réalisation de ce parcours. Nous sommes contents, car aux vues des pneus éclatés sur tous les bas côtés on avait un peu d’appréhension.

-          Il y a des travaux partout, tout le temps sur la route !!!

-          La nature est omniprésente. Entre la mer, les rivières, les lacs il y a de l’eau partout même dans le désert.

-          Le coût de la vie est assez cher. Le kilo de tomates est à 7€ (ça fait 1,20€ la tomate) idem pour les courgettes, les brocolis, c’est pire… et l’avocat est à 2,20€ pièce… gloups…

-          Les campings sont aussi assez chers, une moyenne de 28€ la nuit, heureusement que l’Australie aime ses campeurs il y a des aires de stationnement gratuites un peu partout. Il est facile d’alterner.

-          Les stations d’essence font un peu comme elles veulent, on a vu tous les prix, du simple au double.

-          Les animaux sont comme des rois !!! on les laisse faire ce qu’ils veulent. Les ibis font les poubelles, les pigeons rentrent au Mc do, dans les auberges les kaikouras volent dans les cuisines, les dingos s’invitent au camping et les opossums se posent à côté de vous pendant le dîner. Il n’est pas rare que les animaux ne bougent même pas quand on passe à 1m d’eux.

Pour cette première quinzaine de juin, bons anniversaires à Ludo, Mamat, Fred et Nico. Et chacha pour la trentaine...

A bientôt

bisous

Bonjour à tous,

Tout d’abord merci pour vos messages d’anniversaire !!! ça fait bien plaisir.

A la fin de notre dernier message nous venions d’arriver à Alice Springs. Nous y avons passé 2 jours avant de reprendre la route pour rejoindre la côte. Cette seule grande ville du désert (20000habitants) est assez agréable, malheureusement les aborigènes n’y sont pas non plus intégrés. On les sent vraiment en marge. Alice Springs compte beaucoup de galeries d’art aborigène, mais qui sont vraiment les artistes vu le nombre qui exposent directement dans la rue à même le sol ???

Avant d’arriver, nous avions l’image de l’aborigène symbole de l’Australie (notamment véhiculé lors des J.O) mais aujourd’hui on réalise qu’il y a beaucoup de business fait autour de cette culture. A qui profite t il réellement ?

Cette partie du séjour a été un peu moins agréable que le début. Effectivement au bout du 9° jour de route dans le désert, ça devient lassant et nous avons vu le 2° effet « kiss cool ». C’est-à-dire, énormément d’animaux morts sur le bord des routes, des road trains à 4 remorques (70m de long), des villages de 30 habitants (tous les 400km) où on sent bien l’isolement géographique et moral des gens. Des villages plus glauques les uns que les autres où on ne voulait même pas s’arrêter déjeuner … et surtout nous avons dû porter secours lors d’un tragique accident de la route. Et là on réalise qu’il n’y a rien, qu’on est isolé de tout, que les secours (qu’on galère déjà à joindre sans radio professionnelle) viennent de 200km plus loin et ne sont pas mieux équipés que nous… bref ça a été un peu dur.

Donc vous l’aurez compris on était assez contents de retrouver la côte, la population, la mer !!! même si bien entendu on garde un super souvenir de l’expérience « désert ».

Nous voici arriver à Airlie Beach, porte d’accès des Whitsundays islands. Ça nous fait bizarre, c’est balnéaire, il fait beau, chaud et il y a un super lagon où se baigner !!!

du coup on y reste 3 jours. 2 jours à profiter du lagon et de la ville et 1 journée réservée à la découverte de l’archipel des whitsundays (en tout c’est 74 îles) enfin, découverte c’est vite dit !!! Pour y aller, il faut réserver un tour dans une agence, on en choisit une avec des bateaux rapides pour pouvoir aller plus loin et en voir plus… on fera donc 2 arrêts snorkelling (nage avec palme, masque et tuba) au dessus du corail avec les poissons et 1 visite d’île (la plus connue). Le bateau rapide c’est pas le truc de Chacha… nous sommes avec 10 autres personnes qui hurlent « yeahhhhhhhhhhhhhh » dès que le bateau s’envole au dessus d’une vague, du coup le « capitaine » en rajoute !!! grrrrrrrrr

Mais le snorkelling valait vraiment le coup. Nous sommes au dessus du corail et voyons toute cette vie s’agiter, les poissons tous plus colorés les uns que les autres, les tortues, les raies, c’est juste magique !!! on ne trouve pas du tout le temps long. De temps en temps de très gros poissons, nous font quand même un peu nager en arrière. Par contre désolés, pas de photo aquatique, on garde ça dans nos têtes…

Et l’île avec la plage de Whitehaven beach. Elle porte bien son nom de paradis blanc !!!  cette vue est extraordinaire, on en oublie même de faire une photo avec mini dago… ça se passe de commentaires, on vous laisse les photos.

Nous continuons ensuite notre descente vers Yeppoon. Le but est d’y prendre le bateau pour visiter une nouvelle île, Great Keppel Island. Avant ça c’est l’anniversaire de Guitte et au menu soirée « steack, bière et rodéo » yeahhhhhhhhhhhhhh. On ressent l’influence américaine assez souvent en Australie. Soirée très sympa, les enfants commencent le rodéo à 4 ans sur des veaux….et ensuite c’est le tour des adultes. Pendant 1h, c’est à celui qui restera le plus longtemps sur son gros taureau. Y’a de belles bêtes dans le lot, en se rapprochant on fait moins les malins.

Et le lendemain, départ pour 2 jours sur l’île. On abandonne le camion sur le parking et hop c’est parti. Sur cette île il n’y a plus que 12 habitants et 400 chèvres sauvages, c’est assez tranquille… on passera la première journée à randonner et monter sur le plus haut sommet (174m pfffffffff), et la deuxième journée à faire du snorkelling et farniente sur une des 17 plages de l’île.

On a vraiment passé un très bon moment. Le propriétaire de l’auberge nous a expliqué que depuis 10 ans l’île n’a plus la cote et pas beaucoup de monde ne vient… donc les agences ne s’en occupent pas trop. Nous ça nous arrange, les hôteliers de l’île beaucoup moins.

Sur 3 semaines de visites sur la côte est, il est difficile de savoir où rester plus longtemps qu’ailleurs et on serait bien resté plus que le temps d’une baignade à Agnès Water… mais dommage nous avons fait le choix d’avancer vers Hervey Bay qui ne nous a pas plu du tout. Mince

Donc on roule jusque Noosa, et là, aaaaaaaaaahhhhhhhhh c’est beaucoup plus sympa. Rebelote on reste 3 jours. Cette ville de 30000 habitants est LA station balnéaire de l’Australie. C’est animé, la plage est au bout de la rue commerçante, le tout adossé à un parc national. Mais pas de bol, il pleut. La pluie n’arrêtant pas le pèlerin, on se fait 10 km dans le parc entre forêt tropicale et falaise au dessus de la mer. Et ensuite, premier essai de surf !!! c’est pô gagné. Guitte est beaucoup plus persévérant que Chacha qui en aura vite marre. Faut dire qu’il y a beaucoup de courant… bon si on peut un plus loin dans notre parcours on prendra un cours de surf !!! inch allah avec la météo.

En tout cas, le rythme de route nous change. On prend beaucoup plus notre temps dans les villes et on fait des trajets de 300km maxi par étape !!! Le bonheur.

Et les animaux ??? Nous avons agrandi notre éventail. En plus des poissons, tortues, raies… nous avons vu des opossums (voleurs de nourriture), un koala, pleins d’oiseaux bizarres, des serpents, des harchi gros lézards, des monstrueuses araignées (grosses comme ma main), un kangourou roux et des milliers de crabes.

Dur dur de se dire qu’il reste qu’une dizaine de jours ici, c’est vraiment un pays très agréable à vivre et surtout très accueillant.

Pour cette deuxième quinzaine de mai, bons anniversaires à Guitte (merki), les tatas Juliette et Sandrine, et les cousins cousines Charly et Charlène.

à bientôt

Bonjour à tous,

Voilà déjà une dizaine de jours que nous avons récupéré le camion. Nous reprenons des réflexes et des habitudes connues… sauf que chacha ne sort pas dagobert quand guit fait et défait le lit et que le volant est à droite car on conduit à gauche (petit détail oublié par chacha en prenant la route un matin mal réveillée !)

Nous sommes actuellement à Alice Springs en plein milieu de l’Australie… on a déjà fait 4500 kilomètres. Lorsque nous avions parlé de notre itinéraire, le souhait d’aller à Ayers Rock, en terre aborigène dans le désert, nous avait fait prendre la décision de ces nombreux kilomètres. On se dit qu’ensuite nous aurons 3 semaines pour effectuer les 2500 derniers !!! les plus longs trajets sont faits.

En partant de Sydney, nous sommes descendus en 2 jours jusque Melbourne. Nous avons été étonné par les grands espaces… en même temps un pays 14 fois plus grand que la France et 3 fois moins peuplé, il reste de la place… ce qui est étonnant c’est de longer le littoral à gauche et de découvrir juste de l’autre côté de la route des prairies ou forêts. On croise aussi nos premiers gros troupeaux de vaches et de moutons.

Nous prenons ensuite la route mythique de la Great Ocean Road. Départ de Torquay (la ville ou fut fondée la marque Rip Curl, donc y’a des magasins de surf partout) pour 250KM magnifiques. On est vraiment à ras de l’eau et les paysages de la côte sont surprenants. On s’arrête et on flâne dans les villages avant d’arriver aux 2 sites magiques, les 12 apôtres et les caves !!! et là on oublie tous les kilomètres parcourus, on se sent tout petit. La mer est ici tout le temps déchainée et les falaises en paient les conséquences… On y reste jusque la tombée de la nuit.

On confirmera d’ailleurs ce soir là qu’il ne faut pas conduire la nuit en Australie. Le jour à peine tombé, en 10 minutes, nous avons croisé sur la route, un kangourou, un chat, deux renards et un animal non identifié…

Et maintenant c’est parti pour la montée vers le désert… à nous l’outback. Arrivés à Port Augusta nous rencontrons les road trains !!! Ces camions qui traversent le désert, mais attention camion de 55 mètres de long avec 3 remorques. On se prépare psychologiquement pour les doubler !!!

On voit aussi les campeurs australiens et là on se pose des questions. Ils ont sur le toit de leur 4X4, 2 pneus de secours et 4 jerricans d’essence… bon bon bon, nous on a pas tout ça. Il faut savoir que le campeur australien est super équipé (certains vivent comme ça). Entre le 4X4 avec coffre aménagé et la remorque qui se déplie dans tous les sens, en 10 minutes il vous fait un appartement avec évier, BBQ et TV. Et l’Australie chouchoute ses campeurs. Dans chaque village, une aire avec WC, tables de pique nique et BBQ !!! le luxe et toujours super propre.

On s’attendait à une route laborieuse et pénible, mais pas du tout, (bon certes en 10KM de temps, plus de radio et le portable ne capte plus…). En fait ce n’est pas un désert que de sable, il y a énormément de végétation en tout genre, broussailles, arbres, herbes et énormément d’oiseaux. Nous qui pensions ne voir que de la terre rouge, on est bien surpris.

Nous faisons une halte à Cobber Peddy, ville connue pour ses mines d‘opale et ses habitations souterraines. La chaleur du désert a aidé au recyclage des trous de mines. La ville est quand même glauque !!! l’opale ne se vend plus aussi bien qu’avant et on voit beaucoup de maisons, mines et voitures abandonnées. On se croirait au far west.

c’est ici que nous rencontrons les premiers aborigènes. Bon, euh on les sent pas vraiment intégrés à la population… ils sont habillés en guenilles et errent dans la ville. On espère que ceci n’est pas représentatif et que Ayers Rock nous en dira plus.

Nous continuons ensuite vers Ayers Rock et oh surprise, il faut s’arrêter dormir dans la « ville » construite autour !!! en bref une ville artificielle avec 5000 places pour touristes… on comprend enfin les 4 jerricans d’essence des australiens sur les toits. L’essence est 70% plus chère ici, gloups ! Et y’a pas le choix, il y a 200KM entre chaque station !!!

Nous passons 3 jours à visiter dans le désert. Que c’est riche, faune, flore, et culture aborigène !!!

A ayers rock, nous profitons du lever du soleil, du centre culturel, d’une visite guidée de 2H et des 10KM de rando autour du monolithe !!! wahoo c’est très impressionnant et on comprend beaucoup mieux les traditions aborigènes. Nous avons passé une journée magnifique. Le soir on est bien fatigué !!!

Nous allons ensuite a kata tutja, les monts olga. Parce qu’il faut pas croire, dans le désert, y’a pas qu’ayers rock … là encore la randonnée est surprenante. Ces 36 dômes de pierre sont fabuleux, on est subjugué !!!

Et on finit par le King’s canyon !! là encore rien à dire, on en prend plein les yeux. La faune et la flore sont toujours au rendez vous. Dans ces 3 lieus, à chaque fois il y a des sources ou des petites rivières, pas étonnant qu’il y ait une telle vie. On ne se croirait pas dans le désert.

Bref, vous l’aurez compris, on a adoré l’outback (enfin on en est pas encore sorti). Par contre, on ne comprend pas comment font les gens pour vivre ici. En faisant 1000KM nous avons croisé 1 ville de 5000 habitants et 5 villes de moins de 30 habitants !!!pfffff c’est dur quand même. Et on a été choqué de voir que la population aborigène est généralement mal intégrée. Certes un gros travail a déjà été fait, mais le chemin est encore long et on leur souhaite bonne chance.

Et les animaux alors ????

Nous avons eu la chance de voir 2 kangourous, des dromadaires sauvages, des dingos (qui se baladent dans le camping et qui hurlent comme les loups la nuit), des renards… mais malheureusement c’est morts sur le bord de la route que nous avons vu le plus d’animaux (les road trains notamment roulent la nuit et ne font pas de cadeau)

Et dans le camion, une araignée (ééééénorme mygale selon guit) et une souris cachée qui a eu la bonne idée à 3h15 du matin de passer sur le visage de guit !!!! nous avons mis 1h à la retrouver et la faire sortir vivante du camion. OK on a compris, dans le désert on ferme les portes !!!

Bisous à tous et à bientôt

Pour cette première quinzaine de mai, bons anniversaires à Lucie (ce coup ci c’est passé), pour les grands Patrick et Fanny, pour les petits Brice, Noa et Armand.

Bonjour,

Après un vol mouvementé nous voici arrivés en Australie. Vol peu ordinaire, car un monsieur carrément saoul a décidé en cours de vol qu’il voulait descendre… il s’en est pris aux stewards qui au bout de 45 minutes n’ont pas eu d’autre choix que d’appeler des renforts auprès de passagers et d’attacher l’individu perturbateur !!! Imaginez au milieu de l’allée de l’avion un saucisson qui hurle des insultes a qui veut les entendre. Après encore 45 minutes, l’équipage a décidé de le transférer dans un endroit plus calme, on ne sait pas où par contre on l’entendait encore taper contre les parois. Il a été accueilli à Sydney par la police et eux aussi ont eu droit à leurs insultes !!!! du jamais vu !!!! bon les stewards ont quand même du se faire plaisir vu les rougeurs du monsieur sur le visage, bien fait.

Donc nous voici au bout de nos 4 jours à Sydney.

Comme d’habitude, quelques chiffres et petit point histoire :

L’Australie c’est le plus petit continent mais aussi la plus grande ile du monde. On peut y mettre 14 fois la France mais elle n’est peuplée que d’environ 24 millions d’habitants. Les gens se sont installés sur les côtes et au milieu il n’y a personne dans le désert de l’outback. Il y a plus de 7000 plages et plus de 110000 sauveteurs. Le surf ici est roi, par contre le pays a le taux de cancer de la peau le plus élevé du monde.

Le salaire moyen est de 3000€ brut par mois et les gens travaillent env 41h par semaine. Le catholicisme est la religion principale.

Il n’y a pas eu, comme en Asie, de gros conflits internes et le pays s’est développé tranquillement.

En 1770, la côte Est de l’Australie est découverte par l’anglais James Cook. Pendant plus d’un siècle les européens arriveront et fonderont les grandes villes telles Sydney, Melbourne, Darwin, Perth… c’est à cette époque que les aborigènes commenceront à être chassés de leurs terres, persécutés, et tués.

Après la seconde guerre mondiale (où l’Australie s’est battue aux cotés des alliés) le pays s‘ouvre à l’immigration et accueillera plus de 2 millions de personnes en 30 ans.

Les JO de Sydney ont fait connaitre au monde entier la culture et l’histoire aborigène. En 2008, le gouvernement leur fait des excuses publiques pour les 200 ans de persécution dont ils ont été victimes.

Pour ces quelques jours, nous avons suivi les conseils avisés de notre australienne lochoise strasbourgeoise préférée… anne so pour les intimes. Et on n’a pas été déçu !!!! Merci

Sydney est une ville très agréable à vivre, très verte et entourée d’eau. On ne s’attendait pas à tomber au milieu d’une aussi grande baie avec des plages magnifiques. Ici on se déplace à pied, en bus, en métro et surtout en bateau et en surf !!!

Malgré le soleil automnal, on remet nos manches longues car nous perdons 15°C par rapport à Singapour. Mais nous nous baignerons quand même dans les grosses vagues (surtout guit).

On découvre avec un vrai plaisir le quartier de Circular Quay avec le pont et l’opéra, juste derrière le quartier « the rocks » avec ses façades en briques très anglaises et ses pubs irlandais. La vue le soir au bord de l’eau y est surprenante.

Nous irons ensuite vers la célèbre plage de Bondi Beach (vrai pèlerinage « Hartley cœurs à vifs » pour chacha) pour un bain de soleil et un bain de mer. Il y a des surfeurs partout et on est même étonné du peu de place réservée aux baigneurs… tout le monde a tout âge est sur une planche !!! ça donne envie d’essayer. Nous faisons la balade qui suit la côte, il y a des petites criques et des plages partout. Il n’y a pas de grands immeubles le long de la côte, c’est très harmonieux avec la nature.

Nous prendrons aussi le ferry pour aller à Manly, autre magnifique plage et ville plus balnéaire avec sa rue piétonne et ses magasins… bien sûr Quicksilver, Roxy, Rip Curl et autres grands noms du surf !!! vive le lèche vitrine. Manly sera l’occasion d’un délicieux fish and chips.

Sinon, les gens sont très sympas, décontractés et on se remet dans le bain du « vrai anglais » après le baragouinage asiatique… ouf on est rassuré, on comprend et on se fait comprendre sans souci !!

Fini l’auberge de jeunesse, nous prenons aujourd’hui un van pour parcourir un bout de pays. L’objectif de la journée ??? sortir de la ville et se familiariser avec la conduite à gauche.

Nous irons ensuite en direction du sud vers Melbourne et Adelaide, pour remonter par l’outback pour Alice Springs et Ayers Rock, pour rejoindre enfin la côte est et redescendre le long jusque Sydney. Tout ça en un peu plus d’un mois !!

Pour conclure, vous l’aurez compris, we love Sydney et nous partons ravis découvrir le reste du continent !!! on the road again

Avec un peu d avance bon anniversaire a Lucie.

Bisous à tous

Bonjour à tous,

Comme nous avons un peu trainé au Vietnam, nous savions que notre passage en Malaisie et à Singapour serait un peu court.

Nous ne visiterons que 2 grosses villes, Kuala Lumpur (capitale de la Malaisie) et Singapour (ville, pays et île en même temps).

Petit point historique : certes le pays a été colonisé mais il n’y a jamais eu de grosse guerre. Ce qui lui a permis d’évoluer beaucoup plus rapidement. Singapour a été expulsée de la Malaisie en 1965.

La vie est plus sereine, et les salaires sont ici beaucoup plus élevés que dans le reste de l’Asie du sud est !!! et on le ressent bien. Singapour a fait le choix des investissements, des banques et assurances… on a jamais vu autant d’expatriés de tous horizons qu’ici.

C’est un vrai melting pot, entre les indiens arrivés les premiers, les chinois, les hollandais, puis les portugais, et enfin les anglais, ça fait beaucoup de monde à avoir influencé la culture du pays (parfois à l’encontre des malais). Du coup dans chaque ville on retrouve un quartier indien, un quartier chinois et un quartier d’affaires. Tout ce petit monde vit en osmose… quoique…

On se sent loin de l’Asie traversée jusqu’ici… c’est propre, c’est moderne, tout le monde ne parle qu’en anglais (on ne sait même  pas dire bonjour en malais).

A Kuala Lumpur, nous avons bien sûr visité le quartier chinois (où nous logions), le quartier indien et leurs marchés animés. Nous avons aussi découvert les centres commerciaux… ils sont énormes là encore très modernes et très propres… le rêve.

Nous sommes ensuite sortis de la ville, grâce au métro aérien hyper pratique et hyper pas cher pour aller visiter une grotte et ensuite faire un tour dans la forêt avec sa canopée à 30 mètres au dessus du sol.

C’est une ville agréable, même si c’est grand, on s’y balade facilement à pied et on a d’ailleurs beaucoup marché.

Singapour, c’est la même chose, mais en puissance 5, surtout côté tarif. Déjà qu’à Kuala Lumpur, notre chambre petit budget a été la pire de tout notre séjour… là on a peur. Effectivement on revoit nos espérances à la baisse et on retrouve l’esprit colo dans un dortoir de 12 personnes… nous logeons ce coup ci dans le quartier indien (pas de jaloux). Le point positif de l’auberge de jeunesse, on peut cuisiner… à nous les pâtes au fromage !

On fait le tour de little india, du quartier des affaires, de la baie principale avec ses centres commerciaux gigantesques (magasins de luxe, patinoire artificielle, casinos, théâtre, beaucoup de bassins (certains où on peut faire du bateau)… tout ça sur 6 étages et plus d’1km de long !!!, le quartier chinois (avec son temple new generation, avec clim, ascenseur et parking souterrain) et orchard road (la Mecque du shopping), alors là c’est incroyable : imaginez la rue nationale de Tours fois 4, et à la place des magasins mettez des centres commerciaux de 10-15 étages. Le must, ils sont tous reliés entre eux par des passerelles ou passages souterrains (pas besoin de traverser l’avenue et pas besoin d’aller à la chaleur)… hallucinant… même nous on craque et on fait des emplettes. On en connait certaines en lisant ça qui doivent avoir des étoiles dans les yeux.

On se sent quand même tout petit au milieu de tous ces buildings et ces grandes routes. Bon, c’est pas trop notre truc. Kuala Lumpur, ça allait, mais là c’est vraiment grand, mais c’est à voir et joli. Même à Paris, on a jamais vu des buildings aussi hauts. Et on ne peut pas nier qu’un peu de propreté dans la rue et partout ça fait vraiment du bien.

Demain c’est le départ pour l’Australie, changement de continent… on ferme le premier chapitre de notre voyage. On vous fait partager les choses (un peu à l’envolée) qui nous ont marqué, bien sûr c’est très subjectif. Singapour sera exclue (encore une fois) de notre bilan, puisque trop différente!!

En ce qui concerne les autochtones :

-        A 40°C, ils sont habillés comme au ski (bonnet, gant, col roulé) incroyable

-        Ils trainent énormément des pieds !!! Marie Chantal aurait râlé pendant 2 mois

-        La prostitution est partout…

-        Les enfants parlent très bien l’anglais, très jeune. Peut être aussi parce qu’ils sont dans le business du tourisme très tôt. Ils sont aussi habitués à palper l’argent

-        Les villes se réveillent tôt. A 6h tout le monde est debout et tout est ouvert

-        Il n’y a pas de code de la route… enfin chacun le sien…

-        La palme des routes les plus pourries revient au Cambodge, talonnée de près par le Laos

-        Pas un transport à l’heure (depuis notre vol Paris Londres) soit en avance soit en retard !!! le plus impressionnant en cas de retard (même très long) personne ne se plaint

-        Des chiens partout, pas logés à la même enseigne selon les pays. Au Laos des petits peureux, au Vietnam chacun le sien avec un collier (sinon dans l’assiette), au Cambodge 3 ou 4 gros chiens par maison

-        Partout où nous avons mangé, il est impossible d’avoir nos assiettes en même temps. L’assiette de l’un arrivait quand l’autre avait fini

En ce qui nous concerne :

-        Du riz TOUS les jours !!!

-        Entre 25 et 30L de bière bus à nous 2

-        Environ 110 heures de bus

-        Environ 1000 KM de scoot à travers les campagnes

-        1 paire de lunettes oubliée dans un bus

-        1 maillot de bain éventré

-        Nous avons craqué 3 fois pour un fast food américain et 5 fois pour une pizza

-        Nous devenons intransigeants… rien ne nous échappe, on passe les chambres au peigne fin avant de dire oui, on visite plusieurs hôtels et surtout on marchande tout (de la chambre au plat du restaurant en passant par le crayon bic)

-        La trousse de secours est indemne… donc nous aussi

-        Nous avons une pensée pour tous les voyageurs côtoyés pendant ces 2 mois

On pourrait en mettre des pages et des pages, mais on en garde aussi pour nous…

Pour conclure, nous avons rencontré très très peu de gens désagréables, tout le monde vous aide. On s’est toujours senti en sécurité et il est très simple de voyager en Asie… on reviendra !!!!

A bientôt,

chacha & guit

Bonjour à tous et joyeuses pâques (un peu en retard)

Ça y est le Cambodge c’est fini.

Allez c’est reparti pour quelques chiffres :

Le Cambodge c’est 3 fois plus petit que la France pour 15 millions d’habitants. Le salaire moyen est d’environ 40€  et le taux d’alphabétisation est de 76%. L’espérance de vie est de 62 ans.

Petit point historique, car ce pays est vraiment « en paix » depuis la fin des années 90.

Comme ces copains aux alentours, le Cambodge a été placé sous le protectorat français (avec une situation semblable au Laos, état « tampon » coincé entre les 2 gros Vietnam et Thaïlande). 1954, la fin de la guerre d’Indochine annonce l’indépendance…une période de paix, il y fait bon vivre, le pays est plein de projets (temples d’Angkor restaurés, ouverture au tourisme…)

En 1970 les communistes Khmers rouges prennent le pouvoir pour se transformer en quelques années en bourreau de toute une population. Le génocide cambodgien tuera environ 2 millions de personnes de 1975 à 1979.

C’est donc dans un pays maintenant ré-ouvert au tourisme et très sûr (bon, faut quand même faire attention, il reste beaucoup de mines…) que nous arrivons par le sud !

Premier arrêt, Kep : nous pensions arriver dans une petite cité balnéaire relativement touristique… c’est en fait un tout petit bourg de 4000 habitants en bord de mer. Sauf que, nous n’avons plus un radis et à Kep pas de banque ni de distributeur !!! bon bon bon

Merci à nos quelques dollars (pour les cas d’urgence) et en fait ici c’est la 2° monnaie… les gens paient avec ça et leurs riels nationaux. Le plus drôle c’est qu’on paie avec les 2 en même temps et on vous rend la monnaie avec les 2 en même temps, c’est un peu le bordel pour les comptes.

Donc à Kep, la curiosité c’est le crabe aux pinces bleues et son marché.

Nous découvrirons ce crabe vivant dans son milieu aquatique et dans l’assiette de guit, cuisiné au poivre de Kampot. UN DELICE

Justement en parlant de Kampot c’est notre deuxième arrêt. Alors là on a un peu l’impression d’arriver dans une ville fantôme. Des maisons sont en ruines, les anciennes halles délabrées, pas de grosse animation et aucun éclairage publique le soir, voilà voilà… on se rend bien compte ici qu’il s’est passé des choses il n’y a pas si longtemps.

On loue un scoot et on part découvrir le coin, parc du Bokor (bof, un parc national où ils construisent un ENORME hôtel), grottes de Bouddha et surtout les campagnes cambogiennes… on en avait pas encore vues des comme ça. Tout est vert, très plat, agricole et encore une fois les gens sont très accueillants. On rentre tous sales, plein de poussière rouge (c’est pas encore au Cambodge qu’on aura des bonnes routes).

Troisième arrêt : la capitale, Phnom Penh avec ses 2 millions d’habitants.

Afin de mieux comprendre cette guerre si récente, nous sommes allés visiter l’ancienne prison S21, où environ 20000 personnes sont mortes sous le régime des khmers rouges. Un endroit pesant avec une ambiance très particulière, beaucoup de choses restées telles quelles et les photos des prisonniers (hommes, femmes, enfants et étrangers).

On visitera ensuite Phnom Penh sous toutes ses coutures, ville sympa avec un savant mélange d’ancien et contemporain (temple bouddhiste à côté d’un centre commercial new generation).

Quatrième arrêt : les campagnes de Kompong Cham avec ses rizières, ses hévéas, ses temples en pierre (prémisse d’Angkor) et surtout l’originalité de la ville, son pont en bambou reliant les îles (ah oui, on est de retour sur le mékong). C’est aussi ici que l’on aura droit à notre premier orage asiatique… ça plaisainte pô… 2 heures de pluie intense, 20 cm d’eau dans les rues et grondements de tonnerre impressionnants.

Cinquième arrêt, direction le nord : Battambang. Moyenne ville sympa avec un marché très animé. Nous délaissons un peu le scoot pour un tuk tuk  (la circulation est vraiment à part au Cambodge, guit va enfin profiter des paysages et c’est à Battambang qu’il reste le plus de mines… autant dire faut pas se perdre) et départ vers un tour de la région… quelques visites alternant entre Histoire, religion et transport local avec un tour en bambootrain.

Et enfin dernier arrêt et non des moindres : Siem Reap et les temples d’Angkor.

La ville est très très touristique, ça nous fait bizarre. C’est très occidental, il y a des panneaux pub sur grands écrans, enseignes lumineuses, happy hour  dans les bars (bon ça, ça va)… mais en même temps c’est animé avec un marché de nuit et plein de petites échoppes.

Nous visitons bien entendu les temples d’Angkor (site le plus visité de toute l’Asie du sud est). C’est juste impressionnant, extraordinaire, beau et très grand. En fait il y a plusieurs temples à plusieurs kilomètres des uns des autres. C’est une ancienne ville !!! A son apogée, alors que Paris n’était qu’une bourgade et Londres comptait 50000 habitants, Angkor était la plus grosse cité d’Asie avec 1 million d’habitants. Bien sûr il ne reste que des vestiges de pierres, mais wahou. Même Chacha avoue qu’à côté nos chateaux font pâle figure.

Pour conclure ces 10 jours, nous avons beaucoup aimé le Cambodge  et guit l’aurait même plus approfondi. Surtout que malheureusement nous partons le jour du premier de l’an chez eux.

Mais tout n’est pas rose, beaucoup d’enfants travaillent très jeunes, il y a plus de mendicité qu’ailleurs, et nous avons eu à faire à plusieurs reprises à un gros problème de société : la corruption qui touche tous les milieux et tous les âges (du policier à la petite fille) tout se négocie !!

Demain (vendredi 13) nous prenons l’avions pour la Malaisie. Merci de croiser les doigts pour nous !

Pour ce début avril, que de choses à fêter…

Bons anniversaires à Hélène (again), à Anne, Romain, Vezou, Nico, Michèle et Julien.

Et bienvenus à Madeleine,  Eliott et félicitations aux parents et à Zoé la nouvelle grande sœur.

Pour finir une très belle pensée pour les Papillault’s, et des encouragements pour Alex le marathonien.

Gros bisous à tous et à la prochaine.

Bonjour,

Nous voici sur la fin de notre séjour au sud du Vietnam.

Comme d’hab’ quelques infos…

Le Vietnam c’est un peu plus petit que la France pour 86 millions d’habitants (on retrouve de grosses villes). 94% de la population est alphabétisée et 65% de la population a moins de 30 ans. Il y a des jeunes partout et on remarque énormément de femmes enceintes. Le salaire moyen est de 90€ par mois.

Niveau histoire c’est assez compliqué, du moyen âge au XX° siècle, le Vietnam se défend ou attaque les pays voisins habituels pour agrandir son territoire. A la fin de la seconde guerre mondiale, profitant du « flou » en Europe les vietnamiens se soulèvent et demandent leur indépendance à la France, avec Ho Chi Minh comme chef de rébellion (parti communiste). C’est le début de la guerre d’Indochine qui durera 8 ans. La fin de cette guerre sera marquée par le partage en 2 du pays, les communistes au nord et les non communistes au sud.

Les troupes d’Ho Chi Minh décidèrent de « libérer » le sud des « non communistes » mais les USA (en lutte contre les communistes) apportèrent leur aide aux troupes du sud. C’est le début de la guerre du Vietnam où le pays se divise en 2 pendant plus de 20ans. Il y a eu plus de bombes jetées sur le pays que sur tout l’Europe durant la seconde guerre mondiale.

Aujourd’hui un parti que l’on peut qualifier de parti socialiste dirige le pays. Mais on peut voir dans chaque ville des portraits ou statues d’Ho Chi Minh, des banderoles faucille et marteau et les slogans à la gloire du communisme.

Donc nous voilà, juste un peu plus de 30 ans après la fin de la guerre et nous arrivons par la piste Ho Chi Minh dans la 2° moitié du pays. Nous visitons uniquement le sud (on reviendra pour le nord). Notre voyage alterne entre les magnifiques plages et les campagnes verdoyantes, (Le pays revendique avec la Thaïlande, le titre de 1° producteur mondial de riz).

Notre première surprise est de découvrir de très belles plages avec palmiers et eaux turquoises. On ne savait pas qu’il y en avait au Vietnam!! et deuxième surprise, il y a tellement d’hôtels et de restaurants que les prix sont bas (merci la concurrence) et on peut même négocier. Ok, mais les hôtels avec piscine et accès plage sont encore trop chers pour nous. Pas de problème, on en prend un sans piscine et au retour de la plage on squatte celles des beaux hôtels… en prime on change de piscine tous les jours (bon, pour pas trop se faire repérer aussi !)

Avec notre copain le scooter, on  découvre aussi le sahara vietnamien et les canyons autour de Mui Ne avec ses sources tout le long. A Nha Trang on prend le plus grand téléphérique du monde (plus de 3km de long à 64m au dessus de la mer) pour une journée de laisser aller complet : aquarium, piscine à vague, plage privée et une vingtaine de toboggans aquatiques.

Dans toutes ces zones de bord de mer, nous mangerons du bon poisson et des fruits de mer. Il y a des « trucs » qui vraiment ont des têtes bizarres et on peut même gouter des tortues (non merci…)

Et les terres, un régal… nous commençons avec Dalat et ses alentours. Il y a des serres à perte de vue. Le climat est beaucoup plus frais que dans le pays (en moyenne, ailleurs,  il faut 37°C par jour) et c’est ici que pousse la plupart des légumes et des fruits. Vive les fraises au mois de mars. Cette ville a aussi gardé ses anciennes maisons coloniales, elle a bénéficié d’un accord lui évitant d’être  bombardée pendant la guerre du Vietnam (les généraux et hauts fonctionnaires des 2 parties y venant en weekend…). Les paysages sont magnifiques, là encore nous passons par des parties de la piste ho chi minh (d’ailleurs il y a des moments où on ne sait pas trop si c’est le relief naturel ou si c’est le résultat des trous de bombes… ça fait un peu penser à verdun).

On continue encore notre descente du pays vers le delta du Mékong (comme on se retrouve après le Laos, monsieur le Mékong). Il est encore plus gros et plus impressionnant. Nous sommes surpris de trouver des villes de plus de 100 000 habitants. Là encore une location de scoot se révèle nécessaire pour sortir des grands axes et longer les petits canaux. C’est incroyable, il y a de la vie partout, tout le temps. Les gens se sont installés dans chaque recoin, bloqués entre la route et les rivières. C’est très vert, il a des rizières, du maïs, des bananiers, des manguiers… et notre séjour dans le delta se clôturera en beauté par 4h de navigation entre les canaux et les marchés flottants.

Nous terminons par 3 jours de vacances (on sait on est un peu insolents) direction l’île de Phu Quoc. Ce coup ci c’est resort avec piscine et accès plage (et on surveille que personne ne vienne se baigner clandestinement, non mais…) on louera quand même un scoot pour faire le tour de l’île mais sinon c’est baignade sous les cocotiers dans l’eau turquoise…

Et qu’avons-nous ressenti dans ce pays ???? on s’y sent bien !!!!

Les gens sont adorables, viennent nous parler (ou essayer de communiquer) à tout moment et chaque regard fini par un sourire. Les gens sont très curieux, viennent regarder notre carte routière ou le guide du Gpalémo (merci d’ailleurs à Mathilde et Aurélien, il sert chaque jour).

On nous fait gouter plein de trucs sur les marchés et en plus c’est trop bon !!!! ahhh, la nourriture, nous ne pensons trop plus aux raclettes, gratin dauphinois et bœuf bourguignon. Les fruits surtout sont délicieux et on retrouve de la viande, de la vraie… Bon on aura quand même vu notre premier chien cuit en vente sur un marché, « ça, il est hors de question que je goute » dixit chacha… « ça se trouve tu en as déjà mangé sans le savoir… » dixit guitte

qui est d’ailleurs devenu un vrai asiatique, il mange tout le temps avec des baguettes, il klaxonne tout le temps en scoot et il traine des pieds avec ses tongues…

Si on le pouvait on resterait plus de 15 jours et on partirait visiter le nord, mais il faut continuer d’avancer et le Cambodge nous appelle.

Pour cette deuxième quinzaine de mars, bons anniversaires à Simon (allez une deuxième couche), Adeline (vive la future mariée) et Célestine. Et avec un jour d’avance, bon anniversaire à Hélène ( pas trop de punch ce soir...)

bisous à tous

Bonjour,

Voici la fin de notre séjour au Laos.

Après nos péripéties dans le nord du pays, on décide quand même de continuer l’itinéraire prévu et on descend dans le sud.

Afin de ne pas perdre 1 journée car il faut entre 10 et 14h de bus de Vientiane pour rejoindre Paksé, on prend un bus couchette, chacha n’est pas rassurée du tout… mais les guides de voyage déconseille les vols intérieurs qui sont effectués avec des vieux avions chinois ou russes !! bon OK pour le bus. Et ça se passe très bien, c’est super confortable (couette et oreiller chacun, bon matelas) et bien décoré (on se croirait dans des boites de nuit roulantes, stickers, lumières de toutes les couleurs, néons sous le bus, fausse pelouse dans l’allée… la classe !!!) et en bonus, on arrive à l’heure après avoir bien dormi.

Nous nous installons à Paksé et louons une moto pour 2 jours, mais ce coup ci nous ne reviendrons pas à l’hôtel le soir, nous dormirons sur le chemin. Nos sacs eux resteront à Paksé. C’est parti pour le plateau des Boloven, LE plateau agricole du Laos avec en primes de jolies cascades. Nous ferons une centaine de Km par jour (c’est déjà pas mal, car on n’est pas habitués à la moto et on a vite mal aux fesses).

C’est très sympa, nous passons par des champs entiers de caféiers, de bananiers, de choux, de haricots verts… nous traversons des tous petits villages. Le Laos n’est pas très peuplé, alors dès qu’on sort des villes, les villages sont très espacés les uns des autres et on retrouve des simples maisons en bambous. Par contre le ciment arrive et dès que les gens ont un peu de moyen, ils passent à la petite maison en dur. Nous avons droit à des pluies de « hello » et de « coucou » dès qu’on traverse des lieus d’habitations, c’est très sympa et les gens super souriants.

Ce voyage n’est pas de tout repos pour guitte qui a fort à faire avec la circulation locale. Il n’y a pas beaucoup de voitures donc ça va, mais se sont plutôt les vaches, les cochons, les poules, les chiens, les canards, les oies auxquels il faut faire attention. Tout ce petit monde traverse quand il veut où il veut !!!!

Et les cascades, ah les cascades !!!! elles sont magnifiques !!! (un bémol quand même pour la plus grande du pays qui en fait est à sec !!! nous n’avons toujours pas la raison. Est-ce la saison des pluies ou est ce à cause d’un barrage ? depuis une dizaine d’années le Laos se lance dans des barrages hydrauliques, certains sont faits avec l’aide internationale avec un réel projet, d’autres sont faits un peu à l’arrache…) parenthèse fermée !!!

Donc les cascades sont magnifiques et toutes différentes les unes des autres, ça fait du bien, ça change des temples et des boudhas.

Nous rencontrerons même dans un café à une des cascades, un berrichon du mékong. Super rencontre avec ce monsieur de 71 ans !! issu d’une famille aisée du Laos (son papa était gouverneur d’une province du sud du Laos) il arrive en France avant 20 ans et y restera 50 ans. Il habitera pendant tout ce temps à Châteauroux !!!!! (d’où le berrichon du Mékong) et il est revenu au Laos après le décès de sa femme au moment de la retraite. Normalement il était venu là pour écrire ses mémoires, mais il se lance à fonce dans des projets (le bar café (il en construit un autre plus loin), une plantation de 20ha de café et une école pour le village). Il doit être assez connu, car le jour de notre venue, il y avait en même temps que nous dans le café, le ministre de l’intérieur du Laos avec le général du sud.

Pendant ces quelques jours autour de Paksé, nous avons rencontré 2 français et 4 allemands, nous avons fait masse pour choisir une guesthouse ensemble, et ensuite le hasard à fait que l’on s’est retrouvé aux cascades et à l’hotel durant le périple. Nous sommes allés nous baigner tous les 8 et c’est sympa de temps en temps de voir un peu de monde.

Et voilà il est l’heure du départ vers le Vietnam et de faire un petit bilan sur le Laos.

Bon bah nous sommes désolés pour le Laos, mais pour le moment il n’est pas dans nos coups de cœur. Certes les incidents du début y ont certainement contribué, mais on n’a jamais trop réussi à se mettre dedans. Plusieurs raisons… tout est super cher, étonnamment cher (comparé aux autres pays d’Asie) ils ont compris le filon du tourisme et tous les guides de visites le disent, depuis 2009, 2010 les prix ont augmenté d’au moins 30% mais la qualité n’a rien pris du tout. On se retrouve dans des cages à lapin avec salle de bain sans eau chaude et draps plus que louches pour le même prix qu’un hotel tout confort avec jardin en Thaïlande !! il faut payer pour tout (mais pour les locaux c’est pareil et c’est bizarre..) aller faire pipi, garer les vélos… pour leur défense, ils importent énormément de chose, cela explique les prix de certains produits.

Ensuite, on a l’impression que le Laos est un pays « de passage », la plupart des touristes vont au Laos parce qu’ils arrivent de la Thailande ou vont au Cambodge. Pratiquement personne ne vient au Laos pour le Laos.

La bouffe !!!!! bien manger c’est le début du bonheur et bien là, nous n’avons pas su apprécier les charmes de la cuisine Laotienne !!! ras le bol (c’est le cas de le dire) des soupes de nouilles matin, midi et soir avec des morceaux d’on ne sait quelle viande qui flottent !!! les européens qui sont venus s’installer au laos et ouvrir les restos français, pizzérias et autres sont devenus nos nouveau amis.

Et enfin, les brulis…. Qu’est ce que c’est que ça ??? depuis le nord de la Thaïlande, guitte peste parce qu’il y a toujours de la brume et qu’on voit rien, donc il demandé et on a fait nos recherches… Sur toute l’Asie du sud est, les agriculteurs font de la culture sur brulis. Cela consiste à mettre le feu dans une parcelle de bois pour utiliser la terre fertile et ensemencer. Cela créé des fumées et bouche le paysage et contribue au plus gros nuage de pollution du monde (nuage brun d’Asie grand comme les états unis). Il y a donc pendant la saison sèche une brume continue que nous devrions avoir jusqu’à Singapour.

Nous sommes maintenant bien arrivés au Vietnam, suite des aventures au prochain épisode.

Pour ces quelques jours de mi-mars, bons anniversaires à Alex et un peu en avance bon anniversaire à Simon (nouveau trentenaire). Et spéciale dédicace de ce message à mémé Marinette, qui (on le sait) nous lit assidument.

Bisous à tous et à bientôt

Bonjour,

Tout d’abord un grand merci à Thierry dit « caillasse » pour ses commentaires sur les photos…

Ça y est notre découverte de la partie nord du Laos se termine, nous partons maintenant vers le sud du pays.

Allez quelques chiffres : le Laos c’est un pays 2 fois plus petit que la France avec 5,6 millions d’habitants. Le salaire moyen est de 80 euros par mois et le taux d’alphabétisation est de 66%.

Et il faut faire un petit point historique pour évoquer le reste. Le Laos entre 1890 et 1949 est sous le protectorat de la France (pas une colonie, juste un protectorat… bon c’est un peu dur de voir la différence mais le laos était état tampon entre la thailande et le vietnam). De cette époque française il y a quelques restes, LE PAIN (youhou), les panneaux écrits en laos et en français (ça aide), et la pétanque (les laotiens sont fous de pétanque et sont incroyablement bons). Après 1949, différents partis politiques se succèdent sans grand succès. En 1975, les révolutionnaires Laotiens (les communistes) prennent le pouvoir et le gardent encore aujourd’hui… de toute façon, les autres partis politiques ne sont pas autorisés !!! c’est marrant de voir flotter des drapeaux faucilles et marteaux.

Leur économie n’est toujours pas fiable et on ne parle pas de leur monnaie. Elle fluctue tellement que la plupart des prix sont donnés en dollars américains ou baths thailandais.

Cela fait juste une petite vingtaine d’années que la Laos s’ouvre au Tourisme et le gouvernement a du faire quelques efforts… malgré tout la musique étrangère n’est pas très bien vue (mais on en entend quand même… le gouvernement a validé 2 chanteurs hip hop laos et 1 groupe de métal) et un « couvre feu » est toujours respecté, à 23H30 bar et boites ferment et minuit plus un bruit.

Voilà voilà !!!

En ce qui nous concerne, nous avons passé la frontière terrestre sans souci… c’est après et pour quelques jours que ça se gâte…

Nous avons pris l’option de rejoindre la ville de Luangprabang par le bateau (15h de navigatoin répartis sur 2 jours, sympa). Nous prenons donc notre slowboat (bateau très long très lent) avec une centaine d’autres passagers (au lieu des 80 théoriques) en plus des sièges les gens sont installés par terre sur des tapis, les bagages sont soit en cale soit sur le toit. Le premier jour RAS, les paysages sont magnifiques, nous passons devant des petits villages de bambous, des pêcheurs, des troupeaux de buffles, des enfants qui se baignent…

Le deuxième jour, c’est une autre histoire… nous sommes toujours une centaine et en plus notre « capitaine » s’arrête à chaque village pour prendre du monde, des sacs de riz, une mobylette, etc, etc… bon le bateau est en légère surcharge et soudain, le capitaine braque trop vite, trop fort et tout le bateau penche très très dangereusement vers le coté droit (le notre)… guit voit l’eau de très près, nous sommes mouillés, les gens crient et tout ce qui était du coté gauche (bagages, bouteilles…) se fracassent à droite (chacha se dit « ça y est le voyage s’arrête là). Tout le monde se lève, le capitaine (GRRR) arrive à redresser le bateau et des personnes montrent quelque chose dans l’eau !!!! ouf c’est « juste » un bagage !!! les 3h de navigation après seront légèrement tendues. Le bateau c’est fini pour le moment

Le lendemain, on se dit allez, visite de LuangPrabang… des temples, des maisons construites par les français et les bords du mékong… mais la poisse nous suit !!! en entrant dans un temple, chacha entend un bruit et lève le yeux. C’est juste les tuiles qui se détachent du toit, et hop une tuile vient de s’écraser sur le sol à 2 mètre de chacha…. Décidemment c’est dangereux le Laos… et en plus la ville n’est pas si belle qu’annoncée par les guides touristiques !!! on prend le bus pour continuer à descendre le pays, direction vang vieng.

Bon bah pas le choix il n’y a que des bus VIP (rrooo c’est bien de trop pour nous et en plus c’est les plus chers !!) en fait VIP veut dire Véhicule Indescriptiblement Pourri… carroserie HS et on parle pas de l’intérieur… au moins la clim marche (elle est à fond, il fait 10°C dans le bus) et la radio aussi (à fond aussi). C’est parti pour 230KM de route de montagne… mais on a définitivement la poisse… au bout d’1h30 une épaisse fumée blanche envahit le bus qui s’arrête. Il n’ira pas plus loin. nous attendons un peu plus de 2H sur le bord de la route qu’un autre bus (VIP aussi) viennent nous chercher. Celui-ci fonctionne mais la clim non (et impossible d’ouvrir les fenêtres, il fait 40°C dans le bus maintenant) tout le monde est liquéfié. Et la bonne nouvelle c’est que les routes ne sont pas finies (100 mètres de goudron, 100 mètres de piste…) il nous faudra donc 7h30 (hors panne) pour faire les 230KM !!! on arrive vannés, sales et très collants.

Nous allons donc dîner en se disant qu’on ne va peut être pas louer de moto pour le lendemain, (c’est un peu chaud les transports et l’état des routes), lorsqu’à 80 mètres de nous, un bus qui arrivait trop vite et qui ne devait surement pas avoir le droit de passer dans cette rue, se prend le haut dans les fils électriques, arrache tout et emmène 2 enseignes publicitaires… bon bon bon, on reste zen…

On pense franchement à aller au vietnam plutôt que prévu… et soudain la magie opère…

Vang vieng est une ville entourée de monts karstiques (à vos dicos) au bord de la rivière. La ville en elle-même n’est pas belle mais le paysage wahou. Nous louons un tuk tuk, et il nous emmène visiter des caves et un lagon magnifique. Nous terminons la journée au bord de la rivière où tous les jeunes sont (il faut préciser qu’à vang vieng les jeunes étrangers viennent pour se saouler et se droguer). Sur les bords de rivière, dancing de jour, coktails dans des seaux et tyroliennes pour aller dans l’eau… tout le monde est tout bourré !!! une famille laos qui voit qu’on ne va pas passer la nuit là nous propose de nous ramener dans le centre, oufff des gens gentils ça fait plaisir (car les loatiens qui sont en contact avec les touristes (hotels, restos, loueurs de vélos) sont horribles.

Direction maintenant vientiane au bord du mékong. On prend un voyage en mini van (fini les VIP bus) et hop 4h après on est à la capitale… c’est une ville agréable de 230 000 habitants qui ne se ressemble pas à une grosse capitale. Elle ne s’est développée que dernièrement alors tous les temples, musées et sites historiques sont proches les uns des autres. On reloue des vélos et on découvre cette ville avec plaisir !!!

Allez on se dit qu’il faut aussi toujours un peu de temps pour s’adapter quand on arrive dans un pays, et on décide de quand même continuer notre périple vers le sud, on passera au vietnam un peu plus tard.

Et bon anniversaire à Joséphine.

bisous

Voici notre petit tour de 10 jours en thailande qui s’achève déjà !!!!

Notre première impression a été « wahoo, qu’est ce qu’il fait chaud !!! ».

Pour information, la thailande c’est grand quasi comme la France il y a quasi le même nombre d’habitants. C’est un pays beaucoup plus riche que l’Inde et ici le salaire moyen est d’environ 250€. Plus de 75% de la population est alphabète, la religion principale est le bouddhisme (70%) et Rama IX est roi depuis 1946 (il a 85 ans).

Lorsque nous étions venus il y a 5 ans, nous avions visité bangkok et ensuite étions allés sur l’île de phuket. Ce coup ci nous faisons le choix de partir vers le nord du pays (en espérant loin de la prostitution balnéaire que nous avions vu à Phuket) mais en même temps loin des plages (dommage vu les températures !)

Nous ne sommes pas restés longtemps à Bangkok (1jour) car nous avions fait le tour des monuments avec Tof et Vezou. Et en plus guit a eu une bonne tourista qui l’a couché une journée. Chacha a profité de la terrasse de l’hotel. On se dit qu’ici ça parle énormément français, bizarre bizarre ??? mais non ce sont les vacances scolaires et c’est étonnant le nombre de français qui sont là avec leurs enfants. Du coup ça y est la haute saison est lancée en asie et les hotels bons marchés pris d’assaut. Ce n’est donc pas facile de trouver des auberges et en plus chez les thais c’est un peu « chacun sa merde ». les gens sont beaucoup moins avenants qu’en Inde, et quand vous êtes perdus dans la ville, personne ne vous aide, on a juste droit à un signe de la main qui veut dire non. Même les taxis, quand c’est trop loin, ça redémarre au revoir. Faut s’y faire dans les pays dits « développés » pas de solidarité !!!

Par contre, ce qui est cool ici, c’est qu’avec le climat tous les hotels ont des terrasses en teck avec plein de fleurs et de fontaines !!! Après l’inde on a l’impression d’être dans du 5*, alors que les chambres sont meilleur marché !!!!

Donc, départ vers le nord direction sukothai, chiang mai et chiang rai.

Dans les 2 premières villes, nos visites sont axées « culture ». L’ancienne capitale (sukothai) avec tous ses anciens temples du XIII° et bien sûr des bouddhas en veux tu en voilà. On inaugurera notre première journée à vélos avec en prime visite de la nouvelle ville et de la foire locale (très sympa, très animée, très bruyante).

A chiang mai, nouvelle inauguration, journée en scooter. Dans cette ville de 700 000 habitants, le scoot est le meilleur moyen de visiter les 350 temples de la ville !!! on vous rassure, on les a pas tous faits. Nous avons visité les principaux. L’architecture est complètement différente de Sukothai, ici les temples ont entre 3 et 4 siècles, ils sont beaucoup plus décorés et pour les plus grands, les moines habitent encore sur place. Qu’ils ont beaux tout en orange !! (à savoir qu’ils continuent toujours de construire des temples partout dans le pays. En France (à moins qu’on se trompe) on restaure uniquement).

et à chiang mai, on craque, il fait vraiment trop chaud, alors on va dans la piscine d’un hotel (y’en a pas dans le notre alors on va chez les autres).

Ici, on se rend compte de plusieurs choses… la prostitution est malheureusement là aussi et partout. Les treks réputés de chiang mai ne nous conviennent pas (en fait on ne marche pas beaucoup, (chacha veut ses 50KM  de marche) c’est partout pareil (balade à dos d’éléphants, visite d’une tribu de femmes girafe, rafting et chutes d’eau). la thailande est très très touristique et il est très dur de sortir des sentiers balisés !

Notre location de scooter nous a ouvert les yeux, il nous faut un moyen de transport à nous. Les bus ne nous emmènent que de villes en villes et non dans les campagnes.

Nous trouvons notre bonheur à Chiang Rai, une moto scoot 125 avec 4 vitesses. C’est pas mal du tout sur la voie express on est à 90km/h et en montagne ça grimpe bien, voilà notre nouvelle copine pour 2 jours. C’est un réel plaisir de vadrouiller dans les campagnes à notre rythme. Par contre pour guit faut se faire à la conduite à gauche et pour chacha la copilote pas facile de lire la carte routière à l’arrière de la moto!!!

On se fait notre parcours de trek à nous, éléphants, chutes d’eau et villages de tribus quand même et en plus, initiation dans les rizières, arrêt devant les champs de thé (en thailande !!!!!) et découverte de superbes paysages. Nous trouvons facilement à nous arrêter pour déjeuner dans des cahuttes où on nous bichonne comme des rois. Les thailandais ici sont ravis de voir des touristes à moto alors on est gatés, du riz, du poulet, des soupes, des pates…

Rien à voir avec la mentalité du sud.

Nous avons pris un chemin avec notre scoot qui nous a mené à une rizière où les gens travaillaient et à peine le temps de descendre on nous a fait signe de retirer les chaussures et de venir dans l’eau (ou plutôt la gadoue) et hop c’est parti pour 1h de plantation. Armés d’une botte de plants, on les dispose par petits paquets dans la vase. Bon chacha va pas très droit et guitte rattrape son boulot . Au bout de 20 minutes, on nous fait comprendre qu’il faut se diriger vers la rizière d’à coté pour continuer le travail… on doit pas être si mauvais que ça.

Nous nous dirigeons maintenant vers le Laos. Nous savons qu’il y aura des similitudes entre tous ces pays de l’asie du sud est car ils ont été à un moment ou à un autre, de leur histoire, liés les uns aux autres (territoire du Siam et territoire de l’Indochine) mais ils ont aussi chacun leur « personnalité » … à nous de la découvrir.

Pour cette première quinzaine de mars, bons anniversaires à Nicolas (môssieur le directeur), chifou et flo, bonnes fetes aux grans meres et bien sûr une pensée pour le bal de l’ASML. on espere toujours n oublier personne.

Gros bisous et à bientôt

Kapunka et kapunkap

PS on espere que les photos vont fonctionner car ce message est envoye du laos et les connexions sont pas top...

Bonjour,

Wahou 2 mesages en 3 jours, vive la WIFI gratuite...

Voilà, nous sommes déjà arrivés en thailande et après la « claque » émotionelle de l’Inde, c’est maintenant la « claque » climatique… en arrivant à 3H du matin il fait encore 34,2°C !!! faut qu’on s’habitue.

Alors ça y est, l’Inde c’est fini !!! on est quand même triste d’en partir pourtant au début ce n’était pas gagné. On voulait partager avec vous tous notre petit bilan de l’Inde.

On nous avait dit,  « vous allez voir, l’Inde ça touche énormément, tout le monde en tombe amoureux, on ne pense qu’à y retourner après », etc…

Et bien pour être francs, les premiers jours ont été très durs ! Énormément de bruit en tout genre (les boules quies sorties dès le premier soir), la mendicité, la pauvreté, la saleté, les odeurs d’urine, les chiens malades et abandonnés, etc, etc…

Nos 10 premiers jours dans des grandes villes n’ont pas adoucis ce sentiment, s’y est même ajouté l’agressivité des indiens aux alentours des sites touristiques quand on ne veut pas de taxi, ou pas manger dans leur resto…

Il était grand temps de partir à la montagne, ça nous a vraiment fait du bien, et le déclic s’est opéré. Nous avons commencé à manger dans les gargottes de rues, discuter avec des indiens non intéressés… et revenir les 2 derniers jours à Delhi a été un réel plaisir, nous avons re découvert cette ville !!! finalement ça pue pas tant que ça, finalement les papiers par terre sont ramassés de temps en temps, finalement il suffit juste de dire non de manière sûre et le taxi nous laisse, finalement les chiens errants sont toujours nourris par des gens. Reste la question de la mendicité… que faire, donner ou non ???? nous avons donné 2 ou 3 fois mais toujours à des enfants et toujours de la nourriture qu’ils mangeaient de suite (on ne sait jamais vraiment où va l’argent), mais n’est ce pas encourager cette mendicité ???

Nous avons compris aussi qu’il n’y a pas une  mais plusieurs Inde, avec ses 15 langues officielles (les gens du nord et du sud parlent en anglais entre eux, car sinon ils ne se comprennent pas), toutes ses religions, ses très riches et ses très pauvres. Nous avons rencontré, l’Inde des grandes villes Hindous et l’Inde des montagnes bouddhistes, on espère qu’un jour on aura la chance de rencontrer les autres Inde !!!!

Il fallait aussi se mettre en route pour ce voyage qui débute et nous nous sommes doucement adaptés à l’Inde. Dommage qu’il faille si vite repartir.

On lit dans beaucoup de revue que l’Inde dans moins de 30 ans devancera la Chine en terme d’économie et de commerce mondial, nous leur souhaitons beaucoup de courage !!!! le chemin est encore long dans un pays où tout le monde jette tout par terre, où les inégalités sont énormes (les nouveaux appartements flambants neufs à côté de gens dormant sous des bâches) et où il y a en moyenne 5H de coupure de courant par jour. Mais déjà à ce jour 2 des 5 plus grosses fortunes mondiales sont indiennes…bonus, voici ce que nous avons pu lire sur un poste de police « une circulation bien organisée est le reflet d’une population civilisée »… bon courage

Et enfin petit bilan personnel:

Nous avons vécu pendant 3 semaines avec moins de 15€ par jour et par personne.

Pour nous 2 : Une nuit en chambre double avec salle de bain et eau chaude (en seau) coutait 500 rps (soit 7,5€), nous mangions nos 3 repas par jours pour 700 rps (10,50€) le reste était pour les transports et les visites. Nous n’étions pas du tout dans le luxe, mais dans non plus dans l’extrême routard.

En ce qui nous concerne :

0 tourista… mais

4 immodium de moins dans la boite

6 dolipranes en moins (le bruit casse un peu la tête)

1 pantalon en moins pour chacha (déchiré pendant le trek)

1 pantalon racheté pour chacha sur le marché

6 crottes de souris dans le sac de guit (fraiches faites pendant la nuit)

1 souris (celle du dessus) rencontrée à côté du lit au réveil

2 lessives

2 ou 3 KG chacun de perdu (chacha ne s’en plaint pas…)

1 skype avec les parents

0 viande  et 0 alcool en 3 semaines

A bientôt pour des aventures thailandaises

Bisous chacha & guit

Bonjour à tous,

encore merci pour vos messages et commentaires, on rigole bien...

Que de changements à notre arrivée à Darjeeling !

Changement N°1 : bien sûr les paysages, on passe du tout plat au tout montagneux (darjeeling s’étire de 1800 à 2400m d’altitude).

Changement N°2 : qui dit altitude dit froid !!! et là finit les sandales et on ne s’attendait pas à ce qu’il n’y ait pas de chauffage à darjeeling… il fait 7°C dans notre chambre, glagla.

Changement N°3 : c’est beaucoup plus calme !!! plus de tuk tuk, moins de klaxon … chouette

Changement N°4 : on a l’impression d’avoir changé de pays, les visages des gens ne sont plus du tout les mêmes, beaucoup plus typés asiatiques (dus aux influences du Népal et Tibet à côté)

Bon voilà pour la mise en bouche…Darjeeling, depuis le temps que Chacha en rêvait, ça y est nous y sommes ! notre séjour d’une petite dizaine de jours sera divisé en 2 temps.

Dans un premier temps, visite de la ville et des environs. Cette ville de 500 000 habitants est particulière car en plus d’avoir l’impression de ne plus vraiment être en Inde, on se croit un peu en Angleterre. Les anglais sont arrivés fin XIX° (à la base pour le commerce avec les pays d’à côté et ils très vite vus que le thé poussait super bien…) et ont laissé beaucoup d’empreintes. Tout d’abord une tour de l’horloge qui sonne comme Big Ben, des églises en veux tu en voilà, des écoles privés et des maisons dans l’architecture anglaise. Ce qui nous étonne aussi c’est que les jeunes sont habillés comme nous, avec les mêmes marques à la mode (qu’on n’avait pas vu jusque là) on se dit que là encore c’est l’influence anglaise (ils sont partis il n’y a pas si longtemps). A savoir que les anglais envoyaient leurs enfants à l’école ici car c’était le meilleur enseignement de toute l’Inde (ça l’est encore, tous les futurs ingénieurs indiens sont formés ici). C’est marrant de voir tous ces jeunes en uniformes…

On a aussi fait notre petit tour de train… le joy ride. Ici une des stations les plus hautes du monde qui servait à descendre les marchandises et les gens à la ville en bas des montagnes (il faut aujourd’hui 4H en jeep, contre 8H avec le train). Sur les 80km existants, on en fait qu’une dizaine en locomotive à vapeur avec des pointes à 15KM /H, youhou.

Et bien sûr les champs de thés… le seul petit bémol, c’est que ce n’est pas la saison de la ceuillette mais la saison de la taille. Zoup, tous les arbustes sont coupés à ras. On en verra quand même des biens verts. Là encore, comme partout en Inde, c’est assez sale et chacha est très peinée de voir tous ces papiers jetés dans les champs de thé, pfff.

Et on profite des placettes, on se balade, on regarde les gens, bref on est bien à la montagne (même si ça caille grave)

Et dans un second temps, nous partons trekker !!!!!!

Wahoo, 4 jours de marche plutôt costaud entre Inde et Népal… bon autant les champs de thé c’était le rêve de chacha, autant le trek c’est plutôt celui de guit… et comme chacha dira durant ces 4 jours « guit veut trekker, chacha va trinquer », mais sans regret. Nous sommes partis avec notre guide Pamba.  Le premier jour : 11km soit 5h de marche et 900m de dénivelés. Le deuxième jour : 19km soit 9h de marche et 1000m de dénivelés (sur les 10 derniers kilomètres).  Le troisième jour : 12km soit 7h de marche et 1000m de dénivelés (en descente). Enfin le dernier jour : 7km soit 4h de marche et un dénivelé quasi nul. Nous avons eu la chance de voir des paysages magnifiques, passant de la neige, aux pins, à la jungle de bambous, aux rivières transparentes. Nous avons dormis chez des familles bouddhistes népalaises et indiennes qui nous ont reçu dans leurs cuisines où nous avons pu discuter (il y a toujours quelqu’un qui brocouille anglais) autour du feu, de leur condition de vie et de leur opinion sur leur pays (notamment au Népal), de faire des rencontres bien sympas. 2 choses nous aurons vraiment marqué : la première c’est d’avoir traversé des villages de 2 ou 3 maisons tout au long du trek à toutes les altitudes et de voir des gens vivrent dans des conditions extrêmes. Des « maisons » de 2 ou 3 pièces en bambous (parfois les murs de pierre) avec toujours les toits de bambous, sans électricité, sans eau courante (uniquement celle de la pluie ou de la neige), sans chauffage mais vivant en quasi autarcie !!! vache ( le lait, la viande et la vente), poulet (œuf, viande), brebis (vente) et des potagers de petits pois, épinards et pommes de terre. La deuxième, là encore dans ces petits villages, c’est d’avoir rencontré des jeunes femmes (maxi 16, 18 ans) déjà mariées avec enfant, vivant sous le joug de leurs belles mères… elles font tout dans ces maisons sans broncher. Il parait que ces mariages avec dote sont maintenant interdits, on peine vraiment à le croire… quelle vie…

Pour nous aussi les conditions ont été dures… (tout est relatif !) déjà 4 jours de marche avec des  bons dénivelés, c’est pas fastoche. Ensuite il n’était pas possible de prendre de douche (ni de se laver tout court) et nous avons eu pendant les 4 jours les mêmes vêtements (jours et nuits) !!!! ça peut paraitre ridicule mais après 19km arrivés à 3636m d’altitude gelés, fatigués, sans pouvoir prendre une douche dans une chambre où il fait 1°C, c’est dur… mais nous avons toujours eu des thés chauds et des bouillottes.

Chacha n’a pas craqué, même si le matin du 3° jour a été très dur et qu’elle a découvert de nouveaux muscles…

Au retour, douche, douche et redouche avec lavage des dents, car comme dirait Vezou nous étions des putréfactions… et les vêtements, à la laverie.

Voilà pour notre séjour à Darjeeling.

Et en cette 2° quinzaine de février, bons anniversaires à coach Valère, à papy Georges, à Chantal (en cette année bissextile) et à Magali (courage plus que 6,5 mois !!).

Comme apparemment c'est pas très pratique de regarder les nouvelles photos postées, on fera maintenant 1 album par message ou par ville.

bisous à tous